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Marre de mon Patron !
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5 février 2006

Bienvenue

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Bonjour cher internaute !

Tu es au boulot là ? Oui, moi aussi…

Je voulais savoir si tu te sentais exploité par ta hiérarchie ?
Ou si durant ta vie professionnelle, tu as déjà ressenti ce sentiment ?

J’ai l’impression que cela se généralise dans toutes les sociétés…

* Pour vous virer, on s’attaque à votre professionnalisme ou à votre travail… mais la Direction, se sert de ce prétexte juste pour vous remplacer par un petit jeune payé peu cher, voir même un stagiaire.

Ou encore

* On vous confie un nouveau poste/activité… Bien entendu, vous n’aurez pas d’augmentation pour autant. Seulement la Direction a estimé que vous avez le temps suffisant d’occuper cette nouvelle fonction en plus de la précédente.

Ou encore

* Le nec plus ultra, reste Le stage : ou comment être exploité sans être salarié.

Et le meilleur pour la fin :

* Le site http://jobdealer.net qui est un site d’enchères inversées en ligne appliquée aux offres d'emplois.

Et dire qu’il y a des employeurs qui osent proposer des postes aux salaires hyper bas.

Mais où allons-nous ? Décidément, les conditions de travail se dégradent.

Votez pour ce site au Weborama

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Commentaires
S
le beinvenue je suis un jeun marocain age de 23 ans je suis célibataire je cherche un poste du travail dans votre etablissement et merci
C
j etais au 40 heures avec 1200e par mois mon patron me met au 35 heures je vais perdre 200e par mois ils me doit 11 jours de repos compensateur depuis 4 mois ils m oblige a prendre 5 jours la semaine prochaine
G
avant de vous détailler les problemes relationnels entre mon patron et moi, laissez-moi vous expliquer rapidement ma situation... :<br /> <br /> Depuis maintenant 4 ans, je suis responsable DAO dans une entreprise de création d'enseignes lumineuses. Mon role est de créer l'interface entre les clients, le burau d'études et la production.<br /> En clair, les commerciaux diffusent mon tél. et mon adresse mail aux clients pour l'établissement de leur dossier "mairie" (indispensable pour avoir l'accord de la mairie de posseder telle ou telles enseigne(s). Ces dossiers doivent comporter tout les renseignement techniques de fabrication, de matières employées ainsi que des simulations photos des futures enseignes), les ingenieurs du bureau d'études (incapables de maîtriser l'outil informatique) attendent de moi que je leur fournisse les plans de fabrication ainsi que les fichiers nécessaires pour les différentes machines outils numériques de l'atelier.<br /> Je vous prie de croire que mes journées sont bien remplies ! (presque 70 heures supp. pour le seul mois de juillet...)<br /> Pour corsé le tout, mon épouse, enceinte de 7 mois, n'a pas une grossesse facile (hypertension et tout le toutim).<br /> <br /> L'objet de ce post : la semaine dernière, j'ai dus m'absenter une journée pour emmener ma femme passer des examens médicaux. Pour ne pas retarder la production de l'entreprise, j'ai pris sur moi de quitter très tard la veille (22h00) et de revenir tôt le matin (5h30), jusqu'à 9h00, heure à laquelle je devais partir.....la journée ce passe....je retourne au travail le soir !<br /> 2 jours après, je suis convoqué dans le bureau de mon patron.... Voila comment recevoir un avertissement pour "abandon de poste" !<br /> Voila 2 ans que ce harcelement dure... On m'attaque sans cesse sur mon soi-disant manque de travail (en fait, comme un iceberg, seule la partie "production" de mon travail est visible (rentable), le reste est improductif (gestion clientelle et bureau d'etudes) donc pour la hierarchie, mon improductivité n'est que pure perte de temps), on me reproche également les erreurs commises durant mes congés ou pire, faites par les autres membres du personnel ! J'ai beau expliquer mon point de vue, rien n'y fait...
C
Ce n’est pas les tribulations d’un chinois en Chine mais d’une pauvre poire travaillant à paris. avec un fou, enfin c’est ce que le Psy me dit.<br /> <br /> Le fou c’est mon boss, et il a la bosse du pouvoir. Je reviendrais plus tard sur nos différends lorsque j’en aurai le courage tant il y a à raconter et que pour l’instant, il m’a mis dans une telle déprime, que je ne consignerai que ce qui se passe journellement.<br /> <br /> J’ai été arrêtée du 28 décembre 2005 au 15 janvier 2006. J’ai fait fort pour un deuxième arrêt maladie en 5 ans ! Mais je crois que sinon je n’aurais pas fêter la fin de l’année avec les vivants mais avec mes chers disparus. <br /> <br /> J’appréhendais mon retour, en fait il s’est passé moins pire que ce que je ne pensais, mais l'appréhension était telle qu'elle m'a quand même gâché ma dernière semaine de « repos ».<br /> <br /> Lundi 16 reprise, aie ! comment vais-je être accueillie. Ben en fait je ne suis pas accueillie du tout, j’arrive, il n’est pas là. Par contre pas là non plus les feuilles dans l’imprimante et le photocopieur (ma remplaçante puisque remplaçante y a eue) n’a pas décerné le besoin de BOSS (Bosse de l’Outrage Sans Stop) à toujours tout vouloir que tout soit parfait, soit ! j’espère qu’elle a souffert moins que moi et qu’elle était mieux …. D’après BOSS y’a pas de mal à trouver mieux, n’empêche que les trois agrafeuses toutes les trois coincées qui étaient sur mon bureau c’est quand même bien moi qui les ai réparées... mais bon ! Les cotisations qui devaient être payées le 15 ne sont pas complétées ni parties, pourtant j’avais pris soin de le lui écrire durant mon arrêt et de laisser message à ma remplaçante. Je fais un tour dans son bureau pour voir les courriers qui sont arrivés durant mon absence. Et je trouve cartes de voeux de clients à mon nom. Je les lui laisse, il va me les donner lorsqu'il arrivera. Il est 13 heures BOSS n’est pas là, je fais mon compte rendu au téléphone et je monte me chercher un café. Au 7ème étage à la cafette. Les filles des autres bureaux sont là et m’accueillent avec joie, au moins ça fait plaisir. Je papote avec elles 10 minutes, elles savent comment est BOSS. Je redescends il est là, la porte de son bureau est ouverte donc je rentre, je lui dis bonjour, il me marmonne un truc qui doit vouloir dire bonjour aussi sans me regarder, je tente : bonne année, il répond avec agressivité : vous aussi ! alors je réalise qu'il ne faut pas que je m’attende à comment allez-vous. Mais vraiment moi ... ça va pas la tête pour qui je me prends enfin, je ne travaille avec lui que depuis 5 ans, seul à seule, je son unique employée (j'ai pas écrit employée unique, non, non, comprenez-moi bien), et je m’attendais à ce qu’il me demande comment j’allais après 3 semaines de maladie ! j’suis vraiment conne c’est vrai, BOSS a raison en définitive. Le boss à toujours raison.<br /> <br /> Je lui présente les factures et déclarations à payer et lui fait part de mon étonnement en réglant facture de bons de courses pour 250 € quand même alors que l'ancien carnet est à moitié rempli. Il me dit :j'ai été obligé d'en commander y'avait plus qu'un bon dans le carnet (évidemment sur un ton de reproche comme quoi j'aurai pas fait attention que cela allait manquer) . Je lui dis qu'il n'a certainement pas trouver le bon carnet et lui amène celui qui était en cours avant mon absence .... Il tourne son nez. Mais pourquoi j'ai le culot de répondre ! suis vraiment conne ! merde !<br /> <br /> Fais chèque de 250€ en souriant... c'est toujours ca de pris<br /> <br /> La journée se passe relativement bien, courtois dans les propos du travail, idem pour moi, sauf à la signature d’une lettre, ça commence, doucement mais ça a tendance à recommencer, il me reproche d’avoir mis les annexes 1, 2 et 3 accompagnant une lettre, dans le sens : 3,2 et 1 ! Bon ! il les remet dans SON ordre avec autorité les mains tremblantes, (je pense que décidemment c'est lui qui devrait aller voir un psy) mais ce sera tout. Il part à 16 heures : pas d’au revoir, ça va de soit !<br /> <br /> Mardi 17 janvier<br /> Toujours pas de bonjour ni d’au revoir ! normal : BOSS n’est pas venu ! le dialogue au téléphone est tendu mais courtois.<br /> En ce qui concerne mes cartes de voeux qui me sont destinées, je les prends, il ne me les donnera pas.<br /> <br /> Mercredi 18 janvier<br /> Il n’est pas là quand j’arrive, je fourgonne dans mon bureau, c'est en allant chercher un pli à l'accueil que je vois qu'il est arrivé, j'avais entre temps refoulé deux ou trois clients qui demandaient à lui parler au téléphone puisque ne me disant pas bonjour je pensais qu'il n'était pas arrivé. Arrivé depuis quand d'ailleurs ? ... <br /> <br /> Je remonte de l’accueil avec pièces volumineuses qu’il fallait photocopier (400 pièces) pour une cliente qui venait à 11 heures (il est 10H30) faut que je fasse très vite ! La cliente arrive, habituellement je vais la chercher, là c’est lui qui y va (c’est une cliente qui m’a adressé une des cartes de vœux, il ne veut certainement pas qu’elle renouvelle son exploit). Je termine photocopies et je ne le revois plus. Il m’appelle au téléphone de son bureau au mien (3 mètres) pour me dire qu’il s’en va et ne revient pas cet après-midi !<br /> <br /> Il est 17H00 je file chez PSY<br /> <br /> Jeudi 19 janvier 2006.<br /> Me voilà encore arrivée la première, prise de sang oblige, je suis là de très bonne heure. Il n’est pas revenu depuis hier midi. J’attends, mets en forme le courrier, vérifie fax et e-mails, dépiaute les cartes de vœux que ses « connaissances bien-mal » envoyées à ce cher petit meuuuuuuuuuuuuusieur, si gentil, si méritant de bonheur, de joie et de prospérité. Hé les « connaissances bien mal » de BOSS : vous pourriez lui souhaiter : patience, tolérance et humanisme l’année prochaine … à tous, merci d’avance ! pour les vœux de générosité j’attendrais deux ans jusque là j’ai bien attendu 5 !<br /> <br /> Pause pipi à 10 heures, ça fait du bien, même si BOSS m’appelle toujours au téléphone quand je suis au petit coin, à croire qu’il y a mis une vidéo oh ! le sixième sens de BOSS est situé dans le fait que systématiquement alors que même s’il n’appelle qu’une fois sur 7 heures, il faut qu’à ce moment là je sois au petit coin. Evidemment m’en a déjà fait reproche comme si j’y passais mes 7 heures. En plus quand je lui dis, à en croire ses réflexions, il ne me croit pas, il me pense à la cafette ou je ne sais où …(j’avais même pensé à garder le papier Q pour le lui prouver, mais y’a pas encore d’heurodateur !). Donc en attendant ma chaise percée, je vais à 10 heures faire pipi, et en passant devant son bureau, je m’aperçois qu’il est arrivé, je n’ai toujours pas droit au bonjour … comme il y a des jours sans viande, c’est la semaine sans bonjour. Il n’est pas de bonne humeur, m’en fou ! j’essaye d’y être moua. Il me donne travail, je file le faire. A 13 heures je reviens avec mon en-cas. Il m’a vue mais me téléphone pour me demander si je déjeune. Bien sur je déjeune, comme si on achète un sandwich que pour le regarder ! alors il me dit bougez pas j’arrive ! ben voyons .. il arrive au lieu de me laisser finir de déjeuner c’est un être si délicat … si, si, je déjeune alors il me fait grâce de me demander de venir. Et là papatra …une des lettres qu’il a dictée est incomplète … je m’en doutais mais le BOSS c’est lui donc j’avais écrit ce qu’il avait dicté. Malgré les retours en arrière du dictaphone sur la phrase qui me paraissait bizarre, j’avais écrit ce qu’il y avait de dicté. Je le lui dis. Mais évidemment il dit que je mens qu’il sait très bien ce qu’il a dicté. Je ne doute pas qu’il ait dicté ce qu’il a dicté mais ce qui est sur c’est qu’il a réenregistré dessus, bref il part persuadé que j’ai fait exprès de faire une lettre incomplète ! c’est la première de la journée, je ne dis rien. Il me balance une autre cassette sur mon bureau pour que je complète. Il part déjeuner à son tour, j’ai deux dossiers de plaidoiries à faire. Lorsqu’il revient sur l’un des deux j’ai un doute concernant ses annotations (un grand C) qui ne colle pas avec la nomenclature du texte initial comportant un grand III, je vais le voir en disant que j’ai un souci, il me dit ah j’ai pas vu le grand III, mais mettez grand C, je lui dis ok donc je mets le grand C comme indiqué après le grand III, et là, énervement de BOSS : « MAIS NON ON L’ENLEVE LE GRAND III), il attrape son crayon et raye le grand III en même tant qu’il en raye de rage son bureau ! Suis un peu dépitée, comment faut-il se soigner quand les autres sont malades ?<br /> <br /> Téléphone sonne, c’est lui, les trois mètres sont encore de trop pour dire au revoir. Il me dit qu’il s’en va. (c’est ça casse toi !)<br /> <br /> 20 janvier 2006 <br /> 9 H 30, juste à l’heure, n’est pas pu résister à acheter un pain au chocolat. J’ai pas mal de courrier à ouvrir, je n’entends pas de bruit mais quand la porte de mon bureau s’ouvre, je vois que BOSS entrer, il me dit bonjour, mais d’un ton …. On dirait que cela lui écorche la gorge. En tout cas c’est pas naturel du tout et il ne s’efforce pas de dissimuler qu’il se force, mais le papier qu’il tient à la main est d’une urgence telle qu’il fait l’exception de la semaine.<br /> <br /> Il me donne du travail à faire et c’est déjà bien. Je m’exécute. Puis il est question de deux dossiers de plaidoiries à faire pour une audience de mercredi. J’ai appris par mail qu’il partait dimanche soir via Londres, c’est sympa de l’apprendre par tiers interposé quant on est l’unique collaboratrice du BOSS. Les plaidoiries sont assez longues et j’ai du pain sur la planche, il me demande quand j’aurais fini (il me les a donné à 11 h 00) je lui dis dans 1 h 30. Au moment où je lui apporte il décide qu’il faut faire un plan. Toute la mise en page est à refaire because un plan ca veut dire reprendre l'ensemble des titres et des sous-titres, je m’exécute et finis le premier dossier à 13 h 15 tant pis pour ma pause, quand je lui ré-apporte, il n’est pas d’accord avec la présentation du plan. Pour tout ceux qui connaissent le système word PLAN = mise en œuvre des sommaires et index, le sommaire se fait donc en fonction des titres dans le corps du texte. Seulement il veut changer les titres du plan sans changer ceux du corps de texte, je m’exécute, mais la manœuvre est impossible. J’essaie tant bien que mal de trouver une bidouille lui redonne le travail, là il veut supprimer les soulignements et les points de suite … Bref il demande des choses qui ne sont pas pensé par la machine et il ronchonne parce que ca prend du temps. Il est 14 heures, je lui remets ce que j’ai pu faire et monte prendre un café. Le pain au chocolat m’a calée un peu heureusement.<br /> <br /> 14 h 20, je m’attèle au deuxième dossier de plaidoiries. Mais là il m’apporte lettre urgente (15 pages) puis lorsque je me remets à la plaidoirie … une autre cassette. Il faut que ça parte pour 16 heures. 16 heures je continue ma deuxième plaidoirie. Il part en me disant : je ne serais pas la lundi ni mardi, vous avez vu l’e-mail. Oui merci, heureusement. <br /> <br /> J’ai toutes les peines du monde à trouver un moyen de changer les titres du plan sans changer ceux du texte. BOSS me téléphone à 16 h 45 (je suis sensée partir à 17 heures) et d’un air moqueur me dit « merci de mettre les deux dossiers de plaidoiries sur mon bureau ce soir je passerai les prendre demain ! ». Je réponds aimablement OK d’accord (je sais que je n’aurais pas fini dans un quart d’heure). Vu la considération qu’il me porte cela me ferait mal de lui dire que je vais faire des heures sup. Je trouve la solution : Je vais rester jusqu’à ce que j’ai fini, mais pour le faire chier à mon tour je l’appelle en lui disant que l’imprimante fait des bourrages et que je ne sais pas si il aura ses cotes sur son bureau ce soir ! Il panique en me disant mais j’ai pas d’autre solution que de venir demain les chercher, mon avion est dimanche, je rentre de Londres mardi à minuit et l’audience est mercredi à 8 h 30. Je lui dis je fais maximum mais vu l’heure qu’il est et le temps que met la photocopieuse pour « refroidir » je ne sais pas si ce sera possible. Je continue mon travail…. Le téléphone sonne à 17 h15 c’est un copain à lui qui appelle sur mon poste…. Pourquoi su ma ligne directe ? (a-t-il consigne de vérifier si, comme je le fais habituellement, je reste pour terminer mon travail malgré l’accueil chaleureux que j’ai eu cette semaine ? ). Il ne saura pas que je suis restée, je n’ai pas répondu. Je dépose ses deux dossiers de plaidoiries sur son bureau à 17 heures 30 et je pars. Au BOSS de se demander s’il va venir pour quelque chose demain ou devoir repasser mercredi à 7 heures, le pauvre !<br /> <br /> Du 20 au 31 JANVIER <br /> <br /> Voilà lundi arrivé, un post-it est posé sur mon bureau « Merci pour les dossiers de plaidoiries », serait-ce que les civilités vont reprendre ? Loin s’en faut, lundi et mardi se passent sans BOSS puisqu’il est à Londres. Pas d’entretien direct, les comptes-rendus se sont faits par messageries…. C’est pas plus mal. Mercredi devait être le jour des « retrouvailles » lol, puisqu’il devait plaider le matin très tôt, je m’attendais à le voir arriver vers midi. Il n’en fût rien j’ai eu un appel de sa part dans l’après-midi me disant qu’il pensait avoir de la fièvre, et qu’il rentrait chez lui sans passer par le bureau. Je me calque à sa propre attitude lorsque je lui ai téléphoné en décembre pour lui dire que j’étais malade, et je lance un « ok » comme lui (peut être et sûrement plus enjoué !).Qu’il ne s’attende plus à ce que je lui demande ce qu’il a, s’il veut une aspirine … et à le "couver" comme auparavant, non mais !<br /> <br /> Le lendemain il arrive vers 10 h 00, je suis en déménagement avec l’informaticien qui replante le décor informatique… le bonjour est très glacial mais il y a bonjour quand même, je ne fais évidemment aucune allusion à une quelconque indisposition de sa part concernant sa santé, j'ai décidé que sa petite personne ne m'interresserait plus.<br /> <br /> Pas de commentaire sur la plaidoirie de la veille, pas plus que de ses deux jours à Londres. <br /> <br /> Vendredi arrive, la semaine a été courte, pas d’incident notoire jusque là, il arrive tout content dans mon bureau avec une décision contre une haute juridiction en disant qu’il a tout gagné ! d’habitude je me réjouis avec lui, là … je le regarde froidement et lui dis : « Le client sera content » point barre. En quoi devrais-je me réjouir de ses réussites pour ce que je suis considérée ? Pas une augmentation sur 5 ans. Jamais de compliment, toujours insatisfait de tout.<br /> <br /> « La dernière demande à ce sujet devait intervenir en janvier l’année dernière, toutes les semaines je lui demandais audience pour « parler de ma paie », en mars il me reçoit à ce sujet, j’invoque l’augmentation du coût de la vie, les difficultés que je rencontre comme tout le monde, le fait que je suis très au courant des dossiers et que les clients me font confiance, mais surtout que si mon salaire n'a pas été augmenté en 5 ans, il a même diminué compte tenu des cotisations, sa réponse est : je ne suis pas au gouvernement c’est pas de ma faute si la vie est chère ! je lui rétorque qu’il a lui augmenté son taux horaire deux fois pour y faire face, il me répond : ce n’est pas pour m’enrichir … ah bon, les appartements qu’il achète comptant, les placements etc … et les 20.000 € que je transfère chaque semaine du compte pro à son compte perso, montrent effectivement qu’il rencontre des difficultés financières … mais je ne peux parler de cela, je dépasserai le cadre de mes fonctions … et cela ne me regarde pas en définitive, saug que j'ai la vague impression, compte tenu qu'il sait très bien que je connais sa situation comptable et les bénéfices qu'il tire de ses revenus en fonction de ses charges, qu'il me prend encore et toujours pour une pauvre poire. J’avance que j’accepterais 50 € (faut quand même sérieusement s'abaisser pour arriver à ne demander que 50 € par mois) de la main à la main, puisqu’il se plaint qu’une augmentation ferait « boule de neige », il me répond : je ne fais rien d’illégal ! Je ne m’énerve pas, je le regarde et lui dit : « bien, je vois que la vie est vraiment trop dure pour vous, alors je vous les laisse et je vous plaints » Il me répond en aboyant : je ne vous demande pas de me plaindre, je me retourne en sortant et lui dis gentiment, « oui, mais je vous plaints quand même ». Et ce con m’a fait patienter 3 mois pour refuser 50 € !<br /> <br /> Pour le petite histoire 2 jours après un client portait plainte contre lui parce qu’il avait versé en espèces plus de 27.000 € ! alors je ris dans ma barbe alors que Boss est livide, livide de ne jamais rien faire d’illégal… j’attends qu’il me demande de faire une facture antidatée pour le lui ressortir …. »<br /> <br /> C’était un aparté de ce qui s’était jadis passé. Je parlerai plus tard des refus de congés, des jours restant de mes cp qu’il ne m’autorise à prendre que par demie-journée, et des menaces quant à une sanction si j'osais m’absenter après un lundi de Pâques pour l’enterrement de ma grand-mère car j’avais eu trop de décès dans ma famille en deux mois!(hélas 3 décès de proches), il faut quand même oser dire qu'il va m'écrire cela …<br /> <br /> <br /> Lundi 30 janvier : jour de paie, aie !<br /> <br /> J’ai eu le temps de faire quelques déclarations administratives et de préparer ce qu’il y avait à payer avant le 31, y compris mon chèque de paie, et du fait de mon ancienneté, il a dû accepter la subrogation et doit me payer mon salaire en entier pour janvier alors que j’étais absente du 27 décembre au 15 janvier. Ca doit lui faire drôle, car lors de mon unique et précédent arrêt il y a 3 ans depuis que je travaille chez lui, il avait renvoyé à la comptable ma feuille de paie le 29 pour qu’elle soit refaite au prétexte que j’avais été absente 3 jours et qu’il voulait que ces trois jours soient soustraits le mois même et pas le mois d’après, mais il est vrai que certains gens qui ont de l’argent en ont en agissant de la sorte. Peu importe les 450.000 € facturés ce mois-ci, il doit mal supporter de faire l’avance de mes indemnités journalières, mais c’est la Loi, tout avocat qu’il soit, il doit s’y plier.<br /> <br /> Je lui apporte le parapheur et il signe, même mon chèque, mais alors, mais alors, pfffffff il y a des retombées. Tout d’abord il me signale qu’il ne fait plus partie du conseil et qu’il ne faut plus que cela apparaisse sur les entêtes de lettre …. Je lui précise que j’ai refait modèle papier entête et que je rectifie chaque entête lorsque je fais une lettre émanant d’un dossier existant (je travaille sous word). Il me rétorque furieux … qu’il ne veut pas que je rectifie à chaque lettre parce que : « une fois sur deux vous allez oublier » ! sympa …. !! 17 ans d’exercice pour s’entendre dire cela … j’apprécie …. Il continue avec les yeux qui lui sortent de la tête en disant : « appelez l’informaticien, il doit y avoir une manipulation générale »…. Je lui dis, enfin, j’essaie de commencer à lui dire : « Il n’y a pas de manipe générale car vous n’avez pas de logiciel spécialisé et il n’y a que deux possibilités : 1. soit on prend la nouvelle entête et on fait un copier/coller du destinataire de chacune des lettres des dossiers, soit 2. on prend la lettre adressée précédemment au destinataire et on modifie l’entête…. » mais je n’ai pas pu arriver au bout de cette phrase, il me coupe au bout de 3 mots, hurle et vocifère qu’il ne veut rien entendre car il n’a pas le temps et qu’il y a une manipe générale …. Pauvre con !<br /> <br /> Il part, je redescends dans la dépression et l’écœurement où il m’avait mise le 27. Certes la signature d’une paie ne doit pas chose facile quand on est patron et … je me mets à sa place, de le faire à une personne qu'il ne doit plus supporter comme je ne le supporte plus, alors imaginer qu’il me paye un mois complet pour 15 jours travaillés … cela a du le bouffer de l’intérieur et il explose sur ce prétexte tout comme il avait explosé le 21 décembre à propos des cartes de vœux. EPISODE PRECEDENT : Sur 170 en avait été commandées et j’avais fait toutes les adresses et le texte à insérer en format paysage et en format portrait en attendant de savoir comment ces cartes s’ouvraient … Ce jour là il les ramènent et me fait un caca nerveux car je n’avais pas coupé au cutter les textes … m’avait reproché la veille de ne pas voir claire car l’impression d’un brouillon s’était faite de travers à cause d’une feuille mal passée dans l’imprimante. Là j’ai explosé en lui demandant d’arrêter de trouver à redire à tout et l’invite à ne plus me faire sans cesse de remontrances verbales mais à me faire part par écrit de ce qu’il me reproche ! (généralement : une agrafe non d’équerre avec la lettre, un stylo qui écrit plus épais qu’il n’écrivait la veille etc….) <br /> <br /> La dessus il rentre comme une furie dans mon bureau, me pousse et appui sur mon bras en disant : « Où avez-vous été élevée ? c’est MOI ici qui a le droit de hausser le ton ! le patron ici c’est MOI », sur ce, la tension n’étant toujours pas retombée en ce qui me concerne, je réitère en disant « oui je sais, c’est VOUS le patron, moi je ne suis qu’une grosse merde », il crie « personne n’est jamais sorti de mon bureau en claquant la porte, allez zou ! … dans mon bureau » je réponds « Quoi ??? allez zou, vous me dites allez zou, Vous êtes le patron, mais JE ne suis pas un chien !, il n’y a pas d’allez zou avec moi », il semble se rendre compte que toutes les portes de l’étage sont ouvertes et que tout le monde a du entendre, il me dit plus calmement de retourner dans son bureau ou il recommence à m’expliquer pour la 3ème fois, que j’aurai pu demander à la personne qui signifie les actes au palais de m’en faire rapporter un exemplaire pour pourvoir savoir quel format convenait ». J’écoute encore, et ne sais quoi répondre quand il me demande, pourquoi n’y avez vous pas pensé. Je lui répond calmement aussi que je ne sais pas pourquoi je n’y avais pas pensé, j’y aurais pensé, je l’aurais fait. Mais il me demande encore une fois : « pourquoi n’y avez vous pas pensé », même réponse de ma part, et ce encore 3 fois. Enfin après un quart d’heure resté sur cette question. Il me dit, je voulais les envoyer toutes aujourd’hui (il était 11H30), je lui dis qu’à cela ne tienne j’en ai pour un quart d’heure à les couper, à 13 heures 30, elles seront sur votre bureau. Il me répond : oui mais je voulais les envoyer ce matin !. 170 cartes de vœux où sur chacune d’elles il marque un petit mot, je veux bien moi, c’est LUI le patron. A 13 heures elles étaient sur son bureau, mais il me dit : je les ferai la semaine prochaine.<br /> <br /> Je me dis que je ne m’en sortirai pas tant que tous ces reproches débiles ne seront pas faits par écrit. <br /> <br /> Je me sens nettement redescendre dans la déprime disais-je et hier 1er février nouvel incident : Il m’appelle dans son bureau. J’entre il a un brouillon à la main qu’il vient de me dicter et qu'il devait relire : Ses yeux sont encore exorbités, il me lance « ça ne me va pas votre façon de travailler, si je prends la peine de vous dicter certaines choses, pourquoi ne les faites vous pas scrupuleusement ? » il me reproche de ne pas avoir mis en italique un mot latin. Il a raison il me l’avait dit, j’ai fait la manipulation en tapant la lettre, mais en refaisant mise en page j’ai du faire « sauter » la fonction et les italiques n’apparaissent plus … je sus bien obligée de lui répondre que je n’ai pas fait attention, le voilà reparti … avec le salaire que je vous paie (ca y est, on y revient, il ne digère toujours pas la subrogation et les cotisations payées pour le 1er trimestre)…. 2ème répétition (il y en aura 4) : que préconisez-vous ? je reste à le regarder et dit que je ne sais pas quoi lui répondre. En réalité je savais quoi lui répondre 1°) Que si j’avais écouté et retranscris scru pu leu sement ce qu’il se donnait la peine de me dicter, j’aurai déjà envoyé sa lettre à une mauvaise adresse car l’adresse dictée était fausse. Mais je ne dis rien. Je me contente d’enregistrer la cassette non effacée pour me constituer un dossier pour quand il me reprochera (par écrit cette fois) de ne pas retranscrire scru pu leu sement ce qu’il me dicte. J’en suis là. Il réitère : « que préconisez-vous ? » Je pourrais aussi lui dire que j’ai manqué d’attention car je n’ai dormi que 2 heures, j’ai passé la nuit aux urgences de l’hôpital car mon père à fait une embolie pulmonaire et qu'il est en soins intensifs (ce qui est vrai hélàs), mais je ne dis rien, je sais qu’il n’en aurai rien à faire de toute façon.<br /> <br /> Il me donne à faire des conclusions sans qu’il n’ait à corriger quoi que ce soit sur 20 pages, et il part. Il est 17 heures, moi aussi.<br /> <br /> Jeudi 2 février 2006<br /> Je n’arrive pas à récupérer de ma nuit blanche précédente, j’ai du mal à me lever. Quand BOSS arrive j’ai droit à un bonjour tout aussi tendu que les précédents. Je me force à sourire et à paraître sereine jusqu’au moment où il me fait envoyer un mail et où je commets la faute d’écrire « intervention » au lieu de « interviendra ». Il vient et me dit : « malgré la remontrance d’hier, rien ne change, c’est maladif chez vous, névrotique même » et là il a peut être bien raison, je suis effectivement malade, malade de son comportement qui me fait perdre toute quiétude et toute tranquillité psychologique tant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle, j’ai beau me répéter que sa conduite est faite pour me déstabiliser volontairement, il gagne en ce sens que je me sens bonne à rien. Pourtant, j’ai bien évité qu’il paie deux fois un montant important en vérifiant les antécédents des paiements cette semaine, conclusions et plaidoiries ont été faites sans qu’il n’y ait rien à redire. Les messages et indications aux clients ont bien été données, les suivis des délibérés ont été fait alors qu’ils étaient notés depuis plusieurs mois, si je ne faisais pas attention, j’aurais oublié aussi. Il ne voit rien de ce qui est bien, relève ou invente tout ce qui est mal. Je n'en peux plus une nouvelle fois. Je suis malade, soit ! névrotique soit ! Je vois le Psy demain. Si je ne suis plus capable de travailler et que cela vient de moi je resterais à la maison et dirai à BOSS effectivement, je ne suis pas capable de travailler, je ne viens pas.<br /> <br /> Le psy que j’ai été voir écoute mes explications et me dit : comment voulez vous que je soigne une personne quant c’est une autre qui est malade …. Oui bravo Docteur, je suis bien d’accord avec vous, mais je voulais quand même m’assurer que cela ne venait pas de moi. Non apparemment. Le psy m’explique que mon boss aurait trouvé une faille chez moi et s’en servirait à loisir pour combler un besoin de domination que son argent ne suffit plus à apporter et qu’il en estime avoir le droit du fait qu’il me paie …. Je veux bien Docteur mais que faire lorsque cela a des retentissements importants sur ma vie professionnelle, mais également ma vie privée et surtout ma santé ?<br /> <br /> La réponse du psy est on ne peut plus claire : « N’accordez pas d’importance à ce qu’il dit ni au comportement qu’il a avec vous » ! <br /> <br /> D’accord Docteur : Comment ??? Réponse : « Prenez du recul », et il régularise une ordonnance afin de me remplir moi de calmants et d’anti-dépresseurs.<br /> <br /> Fin de cette consultation. Les jours suivants au travail me feront deviner par personnes interposées (clients, confrères), que Boss va partir aux Etats-Unis prochainement. C’est la veille de son départ le 23 février que j’apprendrais de sa bouche qu’il prend l’avion le lendemain à 11 heures. Et encore une fois c'est une réflexion au sujet de ma paie qu'il va devoir me faire le 24 au lieu de la fin du mois à cause de son départ. Il faut que je m'en désole, excuser moi boss si vous ne rentrez pas avant le 1er mars ... suis navrée. C’est intéressant le dialogue que peut avoir le patron et son unique employée… Vraiment oui, le psy à raison, je ne dois être payée que pour être à sa botte, quelle est la part de considération pour mon travail dans ce comportement, et même pour « notre » travail en particulier. Au delà des principes de considérations il reste celui de poursuivre un seul et même but dans les rapports patrons/salariés, celui de faire « marcher » une entreprise le mieux possible et je n’ai pas à considérer la manière qu’il a de faire fonctionner son cabinet mais je ne pense pas que de ne pas savoir ce qui s’y passe puisse au mieux servir les clients qui y sont attachés. Comment assumer mes fonctions sans savoir de quoi la semaine, la journée est faite. Quels sont les anticipations que je pourrais faire si je ne suis pas informée des rendez-vous à venir, les démarches entreprises ?<br /> <br /> Mais il ne manquera pas un de ces jours de me reprocher mon inertie ou mon manque de motivation. Quoi faire, comment agir, réagir, continuer à confiance en soi et en son avenir dans ce cabinet et je l’espère dans un autre. Car c’est bien cela aussi qui me préoccupe, à force d’être écartée, critiquée, dévaluée, même à tort, comment vais-je pouvoir me vendre ailleurs avec au plus profond de moi ce sentiments de n’être pas à la hauteur tant le travail de sape de mon boss aura fait son effet. C’est sournois, voir même malsain ce comportement, car il n’est jamais incorrect dans ses propos, ce sont ses mots méprisants et son comportement dédaigneux qui m’atteignent.<br /> <br /> Du 23 février au 9 mars <br /> Il est parti et doit rentrer le 3 mars. Je dois lui faire parvenir par e-mail un compte rendu à heures précises : 9 h 30 (heure où je prends mon poste et 17 heures, heure à laquelle je le quitte). Je m’exécute mais dans ces échanges, je suis la seule à écrire bonjour. Mais où a t-il été élevé ce mec.<br /> <br /> Le 3 je l’attends, pas de bon cœur c’est vrai, chouette période que celle du 23 au 1er mars, si j’ai continué de prendre scrupuleusement les anti-dépresseurs j’ai pu arrêté de lyxanxia… Il m’envoie un mail à midi pour me dire qu’il ne rentre que le 6. <br /> <br /> Le 6 il arrive à 11 heures et me téléphone du bureau d’a côté pour me dire qu’il est là. Pas bonjour, rien d’autre. Je vais dans son bureau lui expliquer comment j’ai classer les affaires en cours depuis son départ. Pas de commentaires, pas de question et pour toute instruction un silence pesant sous aucun regard.<br /> <br /> Ce sera pareil le 7 et le 8 mais le 9 il est là avant moi. Malgré le fait que depuis quelques mois je n’ai pas le droit d’aller me chercher un café, accompagnée d’un avocat de l’immeuble je vais en chercher un. 2 minutes après je suis à mon poste et j’attends que Boss me donne du travail. Il arrive très tendu et me fait faire des conclusions pour une audience qui a été lors de mon arrêt de travail renvoyée à aujourd’hui. Cela aurait été sympa qu’il me tienne au courant de la date de renvoi mais bon, tout ce qui me console c’est qu’une fois les écritures terminées et le dossier de plaidoiries fait il partira avec et je ne le verrai pas. Lors de la précédente audience lorsque j’étais absente c’est ma remplaçante qui avait fait le nécessaire et je m’aperçois en reprenant son travail qu’il a été mais beaucoup beaucoup beaucoup moins pointilleux avec elle qu’avec moi. Si pour moi il me fait re-qualibrer chaque phrase pour être sur qu’il n’y ait pas deux espaces entre deux mots, je prends conscience que les coupures de phrases en bas de pages en plein paragraphe, des espacements non réguliers et changements de caractères dans un même corps de texte ne lui ont pas été reprochés ! bizarre moi il me fait tout refaire et quand il n’y a rien dans le corps des textes il me fait, du 4 au 22 février, descendre et remonter les entêtes et descendre les pieds de page (qui avaient été depuis 6 ans à la même place !) . La dernière trouvaille aujourd’hui est de me faire faire le dossier de plaidoirie sur la bases de conclusions du jour en voulant garder la numérotation des cotes des anciennes conclusions pas simple quand on a tout modifié ! Je lui fais remarquer qu’il serait plus simple de ressortir l’ensemble de la plaidoirie plutôt que de jouer au jeu des 7 erreurs mais il me répond d’un air méprisant : c’est pas vous qui plaidez j’ai mis du stabilo, je veux pas tout refaire ! et il me réclame 6 jeux et vite …. Oui vite, sauf qu’il a fait livrer un nouveau photocopieur mais que dans son immense générosité il en un pris un sans trieuse ni agrafeuse alors il faut qu’il attente que je dispense dans l’ordre les 26 pages de 6 jeux, il n’est pas content, mais … il n’est jamais content.<br /> <br /> 10 mars 2006 <br /> <br /> C’est dingue comme il est stressé, quand j’arrive (10 minutes avant l’heure) boss est déjà là. Enfermé dans un mutisme, la mine guindée, les mâchoires serrées comme s’il avalait déjà sa colère, laquelle ???? <br /> <br /> Je m’installe et monte me chercher mon café. 2 minutes après il me donne un mémoire à déposer cet aprem. Il me le donne en plusieurs cassettes, je comprends qu’il ne faut pas perdre de temps. Je m’applique puisqu’il me reproche sans cesse de ne pas faire attention je relis scrupuleusement et je sens que cela l’exaspère. Il débarque sans cesse dans mon bureau pour voir où j’en suis et ne peux s’empêcher de faire une réflexion en lisant sur l’écran par dessus mon épaule : « vous en êtes au début de la 2ème cassette ». En réalité ce qu’il m’a dit être le début est la dernière phrase …..Je rembobine et passe à la dernière. Il relit le tout et apporte des corrections uniquement en ce qui concerne ses tournures de phrases à l’exception d’une seule rectification en l’occurrence il a rayé le « e » de sursEoir. Je suis sure que surseoir prend un e, et malgré le fait que des avocats sont en discussion à côté de son bureau, j’interpelle boss et lui demande s’il est sur que surseoir n’a pas de e. Il me dit oui, il me demande de vérifier dans le dico, je dis que je l’ai déjà fait. …. No comment. MAIS, cela n’a pas du lui plaire. Une heure après il me fait reprendre des rectifications souhaitées par le client et me dit : « Comme d’habitude vous ne tenez pas compte des corrections que je vous demande de faire » il s’agirait du mot déni. Aussitôt je cherche le feuillet qu’il avait corrigé, il me lance : « pas la peine de chercher, si vous ne me croyez pas, ne me croyez pas » ! J’abandonne mes recherches puisqu’il faut avancer vite, mais je suis sure qu’aucune correction n’avait été faite sur ce mot… En attendant de vérifier, j’encaisse ce qu’il m’a envoyé dans les dents. Pendant qu’il signe deux courriers je retrouve ses corrections et lui dis : vous n’aviez pas corrigé « déni ». Il me dit c’est pas l’important …. Je ne réponds rien, puis il m’appelle en furie, la phrase qu’il m’a demandé de modifier sur indication du client alors qu’il était à côté de moi ne convient pas. Il m’appelle dans son bureau et explose. « ….. dont appel qu’il ne sera …. « dont appel qu’il ne sera », il hurle alors ça vous paraît français ça ? il me regarde ? Je ne bronche pas, il re-hurle : « dont appel ….. » C’est une nouvelle langue », j’en ai marre de ce dossier etc… Il prend les feuilles et les déchire, je lui dis j’aurai pu ne refaire que cette page puis je tourne les talons pour aller rectifier il crie « attendez » je me remets à côté de lui, il me regarde avec méchanceté, c’est fou ce qu’il y a dans son regard, s’il pouvait m’écraser j’ai l’impression que cela le calmerait. Je lui dis : j’allais rectifier, il répond toujours en hurlant : « non vous présumez de vos capacités, vous rectifierez tout en une seule fois !) J’attends donc les autres rectifications, là il me dit (toujours hurlant, tremblant, les narines ouvertes, les veines de son visage prêtes à exploser : « Vous savez quoi, vous allez retourner dans votre bureau en attendant que je vous apporte toutes les modifications ». Je me rappelle ce que le psy m’a dit mercredi –ne pas prêter d’importance ni à ce qu’il dit ni à son comportement– alors je prends un air « dégagé » et m’en vais à mon bureau.<br /> <br /> Il m’appelle deux minutes après et me fait rectifier uniquement le « dont appel qu’il ne sera … » en "dont il ne sera …. » effectivement de quoi se mettre dans une telle rage. Je ressors l’ensemble du document et lui apporte. 2 minutes après il me rappelle, enlève la 1ère page des 3 jeux et me dit « il faut refaire la 1ère page », je lui demande pourquoi ? il me dit et bien regardez, vous ne voyez pas ? (non je suis là plantée devant cette 1ère page) je ne vois pas … il me dit d’un ton toujours aussi méprisant : « c’est vrai que moi j’ai fait polytechnique pour voir ce que vous ne voyez pas ? , faites la correction lorsque vous aurez trouvé ! » ( sans blague je scrute cette page et je ne vois rien sur les 10 lignes qui la composent … puis hourra je trouve, le 1. est décalé par rapport au 2.) Je lui dis c’est le 1., il répond sèchement OUI !<br /> <br /> Je ressors la première page, il sort de son bureau et s’en va en croisant un confrère qui lui dit joyeusement ça va ??? Boss répond tout gentiment : oui oui de manière à être en paix avec ma conscience ! <br /> <br /> SOS j’ai besoin d’un interprète là !<br /> <br /> Comment analyser son comportement d’aujourd’hui ? Je pense que le fait que cette tension toute la semaine depuis son retour, le fait que nous n’échangions pas 3 mots et encore de façon très froide le fait que je ne bronche pas et que je lui ai donné l’impression que cela ne m’atteignait pas le fait craquer, d'autant plus que je me suis efforcée cette semaine de respecter scrupuleusement la manière dont il me reproche de ne pas travailler. Effectivement malgré son insistance à vouloir le travail qu'il me donne dès que j'ai fini (pour après me reprocher de ne pas relire) je relis, il a du attendre. De ce fait il n'a pas pu me faire de reproches mise à part une coquille. Le fait qu'il est corrigé une faute qui n'existait pas et que je le lui ai dit contrairement à d'habitude où je la bouche partant du principe 1. le chef a toujours raison et 2. si le chef n'apas raison l'article 1. rentre immédiatement en vigueur. Oui j'ai fait attention, me suis posée des questions sur ses "corrections" qui en fait lui a fait comprendre qu'elles n'avaient pas lieu d'être qu'il a été forcé pour encore une fois me faire comprendre qu'on ne discute pas, de me faire un caca nerveux pour une coquille. Oui, je crois que maintenant, vu mon attitude, c’est lui qui commence à craquer.<br /> <br /> 13.03.06.<br /> <br /> Le chemin vers le bureau ce lundi a été pénible tant a été éprouvant un week-end bercé de larmes et de découragement face à l’ambiance professionnelle de la semaine passée. Evidemment comme dit le psy : il faut accorder à mon travail le temps que j’y passe et là, je dois reconnaître que ma profession a encore une fois largement débordée sur mes occupations privées. Les mots réconfortants de Sandrine m’ont toute fois énormément aidée à sécher mes yeux dimanche après-midi. Mais l’angoisse est revenu dans la soirée.<br /> <br /> Je ne m’attendais pas à ce que Boss soit là ce matin je savais qu’il avait un rendez-vous extérieur à 9 heures, mais compte tenu de deux audiences de l’après-midi je pensais le voir arriver en fin de matinée. Tout ce que j’ai vu apparaître c’est un mail m’informant qu’il venait au cabinet pour une réunion de 14 à 15 heures. Quand il est arrivé à 14 heures il m’a appelée de son bureau et lorsque j’ai dit que je venais il m’a précisé que ce n’était pas la peine (ça fait tj plaisir !) mais je m’en fou. Il entre dans mon bureau et me demande un dossier X qu’il doit plaider en fin d’après-midi …. Le doute s’installe dans mon esprit puisque c’est un dossier Y qu’il doit plaider. Il me dit « ah non je me trompe c’est le dossier Y » (Je pense tout bas, il ne sait même pas ce qu’il plaide) J’en profite pour lui demander s’il a bien le dossier Z qui vient pour être plaider à 15 h30 ? Là Boss me répond mais non c’est après demain … Je me permets d’insister en lui disant que j’ai noté cette audience pour aujourd’hui et vérifie sur l’agenda et dans le dossier. Il me répond et bien c’est une cata, je me suis trompé de jour. Heureusement de mon côté durant son absence j’avais déjà préparé le dossier de plaidoiries. Bien sûr il ne fera aucun commentaire sur le fait que je lui ai sauvé le coup ! Moi qui, selon ses reproches véhéments de vendredi, présumais de mes capacités … C’est curieux pour un homme tel que lui, avec toute l’intelligence qu’il a de plus par rapport au commun des brillants, qu’il ne se rende pas compte que de suivre les audiences est sans commune mesure bien plus important que de mal aligner deux paragraphes dans le corps d’un texte !<br /> <br /> 14 avril 2006<br /> <br /> J’ai négligé la rédaction depuis le 13 mars. Nous sommes le 14 avril. Que s’est-il passé ? et bien voilà :<br /> <br /> Les jours qui ont suivis le 13 mars l’ambiance par téléphone puisqu’il était en déplacement aux USA, n’était pas spécialement mauvaise, mais pas assez bonne pour aborder de vives voix avec boss mes congés restant à prendre. Je me suis donc décidé à lui envoyer une lettre pour sollicité –A SON CHOIX– une semaine durant le mois d’avril. Comme d’habitude il ne m’a pas donné de réponse de suite, mais bon, le principal est qu’il m’ait adressé un e-mail m’autorisant à prendre celle du 17 avril. Soit. Merci.<br /> <br /> Heureusement que j’ai sollicité ces vacances, je pense que j’aurai eu une fin de non-recevoir si je l’avais fait après car, j’ai eu la grippe et j’ai été arrêtée 3 jours. <br /> <br /> En fait j’ai eu des scrupules à me soigner, et là je m’aperçois que ce mec, malgré mon expérience et mon âge, m’a complètement perturbée au point que je n’ai plus un comportement cohérent.<br /> <br /> Lorsqu’il était aux USA du 15 au 20 mars, il a bien entendu que j’étais aphone, je lui ai dit que j’avais de la fièvre il m’a proposé de rentrer plus tôt, ce que j’ai refusé puisqu’on était vendredi et que j’avais le week-end devant moi pour me soigner. Le lundi, je n’étais toujours pas mieux, bien au contraire, compte tenu de la grève annoncée (CPE) je lui ai demandé si je pouvais prendre mon mardi comme journée sans solde. Il m’a dit oui, sauf que, le mardi j’ai du re-faire venir le médecin car cela n’allait pas du tout, et là, arrêt de travail jusqu’au vendredi inclus. <br /> <br /> Au lieu de l’appeler et de lui dire ce qui aurait été une façon normale d’agir, j’ai préféré ne pas envoyer mon arrêt, me bourrer de médicaments pour me rendre à mon travail le mercredi matin pour lui remettre en main propre mon arrêt et faire les chèques de cotisations qu’il y avait à faire et là, réflexion : soit vous êtes malade, soit c’est un arrêt de complaisance …. Prend ça dans la tronche. Je lui ai expliqué, chuchoté vu mon état que comme on ne s’était pas vu depuis 10 jours compte tenu de son déplacement, je faisais cet effort par conscience professionnelle, mais il n’a dit qu’il n’y avait aucune urgence hormis les chèques qu’il pouvait faire lui-même et m’a renvoyée chez moi.<br /> <br /> Je n’ai pas eu de réflexion désobligeante le lundi de reprise, je n’étais pas guérie lorsque je suis revenue. Le travail m’a été pénible à plusieurs titres, des à-coups de travail, avec des heures entières à ne rien faire et des heures entières à faire le travail de deux journées, entières aussi, avec des maux de têtes incessants de jours comme de nuits et l’information que ma mère avait une leucémie.<br /> <br /> De ce fait, ses états d’âmes à lui et l’écriture du blog s’en sont trouvés très largement relégués loin derrière mes préoccupations psychiques et mes possibilités physiques et c’est dans ces conditions que durant ces derniers jours j’attendais avec impatience cette semaine de vacances.<br /> <br /> Il n’y a eu aucun heurt et pour cause, Boss semblait avoir bien préparé sa vengeance. Ce matin, dernier jour de travail avant les vacances, j’arrive au boulot, (Boss m’avait dit qu’il donnait un cours ce matin) j’ouvre son bureau pour y porter le courrier et démarrer son ordinateur et au beau milieu de son bureau immaculé, un post-it fluo où y étaient inscrits le nom de la personne qui s’occupe de ma paie, ma date d’entrée dans le cabinet ainsi que les indemnités à me payer en cas de licenciement… , préavis etc…<br /> <br /> Que croit-il se con, que cela va me gâcher mes vacances. Oui il le croit car je suis sûre qu’il l’a fait dans ce but. <br /> <br /> Et bien non, cela ne me gâche rien du tout. Au contraire, j’espère qu’il va se décider à prendre cette initiative plutôt qu’à continuer à me pourrir la vie pour obtenir que je parte de moi-même.<br /> <br /> Renseignements pris auprès d’un avocat de mon étage, celui-ci m’a conseillé de réagir pour me constituer un dossier et de lui envoyer un courrier lui indiquant que j’avais lu le post-it et lui demander quelles étaient ses intentions. D’après lui, d’un point de vue tactique cela empêcherait boss de recourir à un éventuel licenciement pour faute. La lettre est faite mais je ne l’ai pas envoyée pour la simple raison que si je lui envoie je vais cogiter toutes les vacances en anticipant sa réaction et appréhender le retour. Basta ! mes vacances il ne les gâchera pas, j’en ai trop besoin en ce moment.<br /> <br /> Alors pour me « couvrir » j’ai scanné ce document et me le suis envoyé par e-mail. Ainsi, il y aura bien la preuve, si besoin en était, soit que boss a l’idée de me licencier (ce qui serait une bonne chose) soit qu’il continue à me harceler, car s’il ne me convoque pas la semaine de ma reprise, ce post-it sur son bureau, la veille de mon départ en vacances constitue bien encore un moyen de me harceler.<br /> <br /> Je verrai bien dans une semaine s’il me convoque pour un licenciement et quel en sera le motif. Mais je parierais fort qu’il n’y aura rien de tel, et que cet agissement fait partie de ses manœuvres pour éprouver des nerfs déjà à rude épreuve.<br /> <br /> Lundi 24 au mercredi 26<br /> Lorsque j’arrive Boss n’est pas là. Il m’appellera de son bureau 1 heure après son arrivée. Je lui lance un bonjour sur le ton le plus aimable et avec le sourire avec ça, il me demande si j’ai passé de bonnes vacances, je lui réponds que oui. En réalité je n’ai pensé qu’à ses manœuvres pour me les gâcher durant cette semaine. J’ai passé 3 jours en Bretagne complètement retournée. Les autres jours m’ont servi à passer examens, radios, pour me débarrasser de ce virus qui ne me quitte pas depuis 2 mois.<br /> <br /> Je parle des différents courriers reçus et prends les instructions de travail qu’il me donne.<br /> <br /> RAS durant la matinée et même la journée. Pratiquement rien à faire, à taper ni à classer. Ce sera pareil pour le mardi. Aucun commentaire sur le post-it, ni sur quoi que ce soit d’autre.<br /> <br /> Mercredi matin, arrivée la première j’ouvre mes e-mails et vois que son fils lui a écrit ceci : « Salut papa, Je voulais te dire ………… En tout cas c'est génial d'avoir ce portable, je suis ravi.. Merci le cabinet MACHIN »<br /> <br /> Là je réalise que les cartons que je me suis coltinés à porter en toussant comme une tuba, était en fait un portable pour son fils et qu’il était payé par le cabinet ! mais étant donné que jamais en 5 ans Boss n’a réactualisé mon salaire (je ne parle pas d’augmentation je parle simplement de réajuster mon salaire pour qu’il soit égal à celui négocié à mon embauche) car il diminue du fait des hausses de cotisations sociales, soit 300 € par an …. Son fils pouvait carrément me remercier personnellement ! Boss fait ce qu’il veut, achète ce qu’il veut à qui il veut, c’est le patron mais j’aimerais autant ne pas le savoir.<br /> <br /> Ca me met dans un état de nerfs. Décidément tout est fait pour me faire partir en claquant la porte.<br /> <br /> Surtout : prendre sur moi à son arrivée, surtout résister et paraître calme, sereine, heureuse, disponible.
C
Ce n’est pas les tribulations d’un chinois en Chine mais d’une pauvre poire travaillant à paris. avec un fou, enfin c’est ce que le Psy me dit.<br /> <br /> Le fou c’est mon boss, et il a la bosse du pouvoir. Je reviendrais plus tard sur nos différends lorsque j’en aurai le courage tant il y a à raconter et que pour l’instant, il m’a mis dans une telle déprime, que je ne consignerai que ce qui se passe journellement.<br /> <br /> J’ai été arrêtée du 28 décembre 2005 au 15 janvier 2006. J’ai fait fort pour un deuxième arrêt maladie en 5 ans ! Mais je crois que sinon je n’aurais pas fêter la fin de l’année avec les vivants mais avec mes chers disparus. <br /> <br /> J’appréhendais mon retour, en fait il s’est passé moins pire que ce que je ne pensais, mais l'appréhension était telle qu'elle m'a quand même gâché ma dernière semaine de « repos ».<br /> <br /> Lundi 16 reprise, aie ! comment vais-je être accueillie. Ben en fait je ne suis pas accueillie du tout, j’arrive, il n’est pas là. Par contre pas là non plus les feuilles dans l’imprimante et le photocopieur (ma remplaçante puisque remplaçante y a eue) n’a pas décerné le besoin de BOSS (Bosse de l’Outrage Sans Stop) à toujours tout vouloir que tout soit parfait, soit ! j’espère qu’elle a souffert moins que moi et qu’elle était mieux …. D’après BOSS y’a pas de mal à trouver mieux, n’empêche que les trois agrafeuses toutes les trois coincées qui étaient sur mon bureau c’est quand même bien moi qui les ai réparées... mais bon ! Les cotisations qui devaient être payées le 15 ne sont pas complétées ni parties, pourtant j’avais pris soin de le lui écrire durant mon arrêt et de laisser message à ma remplaçante. Je fais un tour dans son bureau pour voir les courriers qui sont arrivés durant mon absence. Et je trouve cartes de voeux de clients à mon nom. Je les lui laisse, il va me les donner lorsqu'il arrivera. Il est 13 heures BOSS n’est pas là, je fais mon compte rendu au téléphone et je monte me chercher un café. Au 7ème étage à la cafette. Les filles des autres bureaux sont là et m’accueillent avec joie, au moins ça fait plaisir. Je papote avec elles 10 minutes, elles savent comment est BOSS. Je redescends il est là, la porte de son bureau est ouverte donc je rentre, je lui dis bonjour, il me marmonne un truc qui doit vouloir dire bonjour aussi sans me regarder, je tente : bonne année, il répond avec agressivité : vous aussi ! alors je réalise qu'il ne faut pas que je m’attende à comment allez-vous. Mais vraiment moi ... ça va pas la tête pour qui je me prends enfin, je ne travaille avec lui que depuis 5 ans, seul à seule, je son unique employée (j'ai pas écrit employée unique, non, non, comprenez-moi bien), et je m’attendais à ce qu’il me demande comment j’allais après 3 semaines de maladie ! j’suis vraiment conne c’est vrai, BOSS a raison en définitive. Le boss à toujours raison.<br /> <br /> Je lui présente les factures et déclarations à payer et lui fait part de mon étonnement en réglant facture de bons de courses pour 250 € quand même alors que l'ancien carnet est à moitié rempli. Il me dit :j'ai été obligé d'en commander y'avait plus qu'un bon dans le carnet (évidemment sur un ton de reproche comme quoi j'aurai pas fait attention que cela allait manquer) . Je lui dis qu'il n'a certainement pas trouver le bon carnet et lui amène celui qui était en cours avant mon absence .... Il tourne son nez. Mais pourquoi j'ai le culot de répondre ! suis vraiment conne ! merde !<br /> <br /> Fais chèque de 250€ en souriant... c'est toujours ca de pris<br /> <br /> La journée se passe relativement bien, courtois dans les propos du travail, idem pour moi, sauf à la signature d’une lettre, ça commence, doucement mais ça a tendance à recommencer, il me reproche d’avoir mis les annexes 1, 2 et 3 accompagnant une lettre, dans le sens : 3,2 et 1 ! Bon ! il les remet dans SON ordre avec autorité les mains tremblantes, (je pense que décidemment c'est lui qui devrait aller voir un psy) mais ce sera tout. Il part à 16 heures : pas d’au revoir, ça va de soit !<br /> <br /> Mardi 17 janvier<br /> Toujours pas de bonjour ni d’au revoir ! normal : BOSS n’est pas venu ! le dialogue au téléphone est tendu mais courtois.<br /> En ce qui concerne mes cartes de voeux qui me sont destinées, je les prends, il ne me les donnera pas.<br /> <br /> Mercredi 18 janvier<br /> Il n’est pas là quand j’arrive, je fourgonne dans mon bureau, c'est en allant chercher un pli à l'accueil que je vois qu'il est arrivé, j'avais entre temps refoulé deux ou trois clients qui demandaient à lui parler au téléphone puisque ne me disant pas bonjour je pensais qu'il n'était pas arrivé. Arrivé depuis quand d'ailleurs ? ... <br /> <br /> Je remonte de l’accueil avec pièces volumineuses qu’il fallait photocopier (400 pièces) pour une cliente qui venait à 11 heures (il est 10H30) faut que je fasse très vite ! La cliente arrive, habituellement je vais la chercher, là c’est lui qui y va (c’est une cliente qui m’a adressé une des cartes de vœux, il ne veut certainement pas qu’elle renouvelle son exploit). Je termine photocopies et je ne le revois plus. Il m’appelle au téléphone de son bureau au mien (3 mètres) pour me dire qu’il s’en va et ne revient pas cet après-midi !<br /> <br /> Il est 17H00 je file chez PSY<br /> <br /> Jeudi 19 janvier 2006.<br /> Me voilà encore arrivée la première, prise de sang oblige, je suis là de très bonne heure. Il n’est pas revenu depuis hier midi. J’attends, mets en forme le courrier, vérifie fax et e-mails, dépiaute les cartes de vœux que ses « connaissances bien-mal » envoyées à ce cher petit meuuuuuuuuuuuuusieur, si gentil, si méritant de bonheur, de joie et de prospérité. Hé les « connaissances bien mal » de BOSS : vous pourriez lui souhaiter : patience, tolérance et humanisme l’année prochaine … à tous, merci d’avance ! pour les vœux de générosité j’attendrais deux ans jusque là j’ai bien attendu 5 !<br /> <br /> Pause pipi à 10 heures, ça fait du bien, même si BOSS m’appelle toujours au téléphone quand je suis au petit coin, à croire qu’il y a mis une vidéo oh ! le sixième sens de BOSS est situé dans le fait que systématiquement alors que même s’il n’appelle qu’une fois sur 7 heures, il faut qu’à ce moment là je sois au petit coin. Evidemment m’en a déjà fait reproche comme si j’y passais mes 7 heures. En plus quand je lui dis, à en croire ses réflexions, il ne me croit pas, il me pense à la cafette ou je ne sais où …(j’avais même pensé à garder le papier Q pour le lui prouver, mais y’a pas encore d’heurodateur !). Donc en attendant ma chaise percée, je vais à 10 heures faire pipi, et en passant devant son bureau, je m’aperçois qu’il est arrivé, je n’ai toujours pas droit au bonjour … comme il y a des jours sans viande, c’est la semaine sans bonjour. Il n’est pas de bonne humeur, m’en fou ! j’essaye d’y être moua. Il me donne travail, je file le faire. A 13 heures je reviens avec mon en-cas. Il m’a vue mais me téléphone pour me demander si je déjeune. Bien sur je déjeune, comme si on achète un sandwich que pour le regarder ! alors il me dit bougez pas j’arrive ! ben voyons .. il arrive au lieu de me laisser finir de déjeuner c’est un être si délicat … si, si, je déjeune alors il me fait grâce de me demander de venir. Et là papatra …une des lettres qu’il a dictée est incomplète … je m’en doutais mais le BOSS c’est lui donc j’avais écrit ce qu’il avait dicté. Malgré les retours en arrière du dictaphone sur la phrase qui me paraissait bizarre, j’avais écrit ce qu’il y avait de dicté. Je le lui dis. Mais évidemment il dit que je mens qu’il sait très bien ce qu’il a dicté. Je ne doute pas qu’il ait dicté ce qu’il a dicté mais ce qui est sur c’est qu’il a réenregistré dessus, bref il part persuadé que j’ai fait exprès de faire une lettre incomplète ! c’est la première de la journée, je ne dis rien. Il me balance une autre cassette sur mon bureau pour que je complète. Il part déjeuner à son tour, j’ai deux dossiers de plaidoiries à faire. Lorsqu’il revient sur l’un des deux j’ai un doute concernant ses annotations (un grand C) qui ne colle pas avec la nomenclature du texte initial comportant un grand III, je vais le voir en disant que j’ai un souci, il me dit ah j’ai pas vu le grand III, mais mettez grand C, je lui dis ok donc je mets le grand C comme indiqué après le grand III, et là, énervement de BOSS : « MAIS NON ON L’ENLEVE LE GRAND III), il attrape son crayon et raye le grand III en même tant qu’il en raye de rage son bureau ! Suis un peu dépitée, comment faut-il se soigner quand les autres sont malades ?<br /> <br /> Téléphone sonne, c’est lui, les trois mètres sont encore de trop pour dire au revoir. Il me dit qu’il s’en va. (c’est ça casse toi !)<br /> <br /> 20 janvier 2006 <br /> 9 H 30, juste à l’heure, n’est pas pu résister à acheter un pain au chocolat. J’ai pas mal de courrier à ouvrir, je n’entends pas de bruit mais quand la porte de mon bureau s’ouvre, je vois que BOSS entrer, il me dit bonjour, mais d’un ton …. On dirait que cela lui écorche la gorge. En tout cas c’est pas naturel du tout et il ne s’efforce pas de dissimuler qu’il se force, mais le papier qu’il tient à la main est d’une urgence telle qu’il fait l’exception de la semaine.<br /> <br /> Il me donne du travail à faire et c’est déjà bien. Je m’exécute. Puis il est question de deux dossiers de plaidoiries à faire pour une audience de mercredi. J’ai appris par mail qu’il partait dimanche soir via Londres, c’est sympa de l’apprendre par tiers interposé quant on est l’unique collaboratrice du BOSS. Les plaidoiries sont assez longues et j’ai du pain sur la planche, il me demande quand j’aurais fini (il me les a donné à 11 h 00) je lui dis dans 1 h 30. Au moment où je lui apporte il décide qu’il faut faire un plan. Toute la mise en page est à refaire because un plan ca veut dire reprendre l'ensemble des titres et des sous-titres, je m’exécute et finis le premier dossier à 13 h 15 tant pis pour ma pause, quand je lui ré-apporte, il n’est pas d’accord avec la présentation du plan. Pour tout ceux qui connaissent le système word PLAN = mise en œuvre des sommaires et index, le sommaire se fait donc en fonction des titres dans le corps du texte. Seulement il veut changer les titres du plan sans changer ceux du corps de texte, je m’exécute, mais la manœuvre est impossible. J’essaie tant bien que mal de trouver une bidouille lui redonne le travail, là il veut supprimer les soulignements et les points de suite … Bref il demande des choses qui ne sont pas pensé par la machine et il ronchonne parce que ca prend du temps. Il est 14 heures, je lui remets ce que j’ai pu faire et monte prendre un café. Le pain au chocolat m’a calée un peu heureusement.<br /> <br /> 14 h 20, je m’attèle au deuxième dossier de plaidoiries. Mais là il m’apporte lettre urgente (15 pages) puis lorsque je me remets à la plaidoirie … une autre cassette. Il faut que ça parte pour 16 heures. 16 heures je continue ma deuxième plaidoirie. Il part en me disant : je ne serais pas la lundi ni mardi, vous avez vu l’e-mail. Oui merci, heureusement. <br /> <br /> J’ai toutes les peines du monde à trouver un moyen de changer les titres du plan sans changer ceux du texte. BOSS me téléphone à 16 h 45 (je suis sensée partir à 17 heures) et d’un air moqueur me dit « merci de mettre les deux dossiers de plaidoiries sur mon bureau ce soir je passerai les prendre demain ! ». Je réponds aimablement OK d’accord (je sais que je n’aurais pas fini dans un quart d’heure). Vu la considération qu’il me porte cela me ferait mal de lui dire que je vais faire des heures sup. Je trouve la solution : Je vais rester jusqu’à ce que j’ai fini, mais pour le faire chier à mon tour je l’appelle en lui disant que l’imprimante fait des bourrages et que je ne sais pas si il aura ses cotes sur son bureau ce soir ! Il panique en me disant mais j’ai pas d’autre solution que de venir demain les chercher, mon avion est dimanche, je rentre de Londres mardi à minuit et l’audience est mercredi à 8 h 30. Je lui dis je fais maximum mais vu l’heure qu’il est et le temps que met la photocopieuse pour « refroidir » je ne sais pas si ce sera possible. Je continue mon travail…. Le téléphone sonne à 17 h15 c’est un copain à lui qui appelle sur mon poste…. Pourquoi su ma ligne directe ? (a-t-il consigne de vérifier si, comme je le fais habituellement, je reste pour terminer mon travail malgré l’accueil chaleureux que j’ai eu cette semaine ? ). Il ne saura pas que je suis restée, je n’ai pas répondu. Je dépose ses deux dossiers de plaidoiries sur son bureau à 17 heures 30 et je pars. Au BOSS de se demander s’il va venir pour quelque chose demain ou devoir repasser mercredi à 7 heures, le pauvre !<br /> <br /> Du 20 au 31 JANVIER <br /> <br /> Voilà lundi arrivé, un post-it est posé sur mon bureau « Merci pour les dossiers de plaidoiries », serait-ce que les civilités vont reprendre ? Loin s’en faut, lundi et mardi se passent sans BOSS puisqu’il est à Londres. Pas d’entretien direct, les comptes-rendus se sont faits par messageries…. C’est pas plus mal. Mercredi devait être le jour des « retrouvailles » lol, puisqu’il devait plaider le matin très tôt, je m’attendais à le voir arriver vers midi. Il n’en fût rien j’ai eu un appel de sa part dans l’après-midi me disant qu’il pensait avoir de la fièvre, et qu’il rentrait chez lui sans passer par le bureau. Je me calque à sa propre attitude lorsque je lui ai téléphoné en décembre pour lui dire que j’étais malade, et je lance un « ok » comme lui (peut être et sûrement plus enjoué !).Qu’il ne s’attende plus à ce que je lui demande ce qu’il a, s’il veut une aspirine … et à le "couver" comme auparavant, non mais !<br /> <br /> Le lendemain il arrive vers 10 h 00, je suis en déménagement avec l’informaticien qui replante le décor informatique… le bonjour est très glacial mais il y a bonjour quand même, je ne fais évidemment aucune allusion à une quelconque indisposition de sa part concernant sa santé, j'ai décidé que sa petite personne ne m'interresserait plus.<br /> <br /> Pas de commentaire sur la plaidoirie de la veille, pas plus que de ses deux jours à Londres. <br /> <br /> Vendredi arrive, la semaine a été courte, pas d’incident notoire jusque là, il arrive tout content dans mon bureau avec une décision contre une haute juridiction en disant qu’il a tout gagné ! d’habitude je me réjouis avec lui, là … je le regarde froidement et lui dis : « Le client sera content » point barre. En quoi devrais-je me réjouir de ses réussites pour ce que je suis considérée ? Pas une augmentation sur 5 ans. Jamais de compliment, toujours insatisfait de tout.<br /> <br /> « La dernière demande à ce sujet devait intervenir en janvier l’année dernière, toutes les semaines je lui demandais audience pour « parler de ma paie », en mars il me reçoit à ce sujet, j’invoque l’augmentation du coût de la vie, les difficultés que je rencontre comme tout le monde, le fait que je suis très au courant des dossiers et que les clients me font confiance, mais surtout que si mon salaire n'a pas été augmenté en 5 ans, il a même diminué compte tenu des cotisations, sa réponse est : je ne suis pas au gouvernement c’est pas de ma faute si la vie est chère ! je lui rétorque qu’il a lui augmenté son taux horaire deux fois pour y faire face, il me répond : ce n’est pas pour m’enrichir … ah bon, les appartements qu’il achète comptant, les placements etc … et les 20.000 € que je transfère chaque semaine du compte pro à son compte perso, montrent effectivement qu’il rencontre des difficultés financières … mais je ne peux parler de cela, je dépasserai le cadre de mes fonctions … et cela ne me regarde pas en définitive, saug que j'ai la vague impression, compte tenu qu'il sait très bien que je connais sa situation comptable et les bénéfices qu'il tire de ses revenus en fonction de ses charges, qu'il me prend encore et toujours pour une pauvre poire. J’avance que j’accepterais 50 € (faut quand même sérieusement s'abaisser pour arriver à ne demander que 50 € par mois) de la main à la main, puisqu’il se plaint qu’une augmentation ferait « boule de neige », il me répond : je ne fais rien d’illégal ! Je ne m’énerve pas, je le regarde et lui dit : « bien, je vois que la vie est vraiment trop dure pour vous, alors je vous les laisse et je vous plaints » Il me répond en aboyant : je ne vous demande pas de me plaindre, je me retourne en sortant et lui dis gentiment, « oui, mais je vous plaints quand même ». Et ce con m’a fait patienter 3 mois pour refuser 50 € !<br /> <br /> Pour le petite histoire 2 jours après un client portait plainte contre lui parce qu’il avait versé en espèces plus de 27.000 € ! alors je ris dans ma barbe alors que Boss est livide, livide de ne jamais rien faire d’illégal… j’attends qu’il me demande de faire une facture antidatée pour le lui ressortir …. »<br /> <br /> C’était un aparté de ce qui s’était jadis passé. Je parlerai plus tard des refus de congés, des jours restant de mes cp qu’il ne m’autorise à prendre que par demie-journée, et des menaces quant à une sanction si j'osais m’absenter après un lundi de Pâques pour l’enterrement de ma grand-mère car j’avais eu trop de décès dans ma famille en deux mois!(hélas 3 décès de proches), il faut quand même oser dire qu'il va m'écrire cela …<br /> <br /> <br /> Lundi 30 janvier : jour de paie, aie !<br /> <br /> J’ai eu le temps de faire quelques déclarations administratives et de préparer ce qu’il y avait à payer avant le 31, y compris mon chèque de paie, et du fait de mon ancienneté, il a dû accepter la subrogation et doit me payer mon salaire en entier pour janvier alors que j’étais absente du 27 décembre au 15 janvier. Ca doit lui faire drôle, car lors de mon unique et précédent arrêt il y a 3 ans depuis que je travaille chez lui, il avait renvoyé à la comptable ma feuille de paie le 29 pour qu’elle soit refaite au prétexte que j’avais été absente 3 jours et qu’il voulait que ces trois jours soient soustraits le mois même et pas le mois d’après, mais il est vrai que certains gens qui ont de l’argent en ont en agissant de la sorte. Peu importe les 450.000 € facturés ce mois-ci, il doit mal supporter de faire l’avance de mes indemnités journalières, mais c’est la Loi, tout avocat qu’il soit, il doit s’y plier.<br /> <br /> Je lui apporte le parapheur et il signe, même mon chèque, mais alors, mais alors, pfffffff il y a des retombées. Tout d’abord il me signale qu’il ne fait plus partie du conseil et qu’il ne faut plus que cela apparaisse sur les entêtes de lettre …. Je lui précise que j’ai refait modèle papier entête et que je rectifie chaque entête lorsque je fais une lettre émanant d’un dossier existant (je travaille sous word). Il me rétorque furieux … qu’il ne veut pas que je rectifie à chaque lettre parce que : « une fois sur deux vous allez oublier » ! sympa …. !! 17 ans d’exercice pour s’entendre dire cela … j’apprécie …. Il continue avec les yeux qui lui sortent de la tête en disant : « appelez l’informaticien, il doit y avoir une manipulation générale »…. Je lui dis, enfin, j’essaie de commencer à lui dire : « Il n’y a pas de manipe générale car vous n’avez pas de logiciel spécialisé et il n’y a que deux possibilités : 1. soit on prend la nouvelle entête et on fait un copier/coller du destinataire de chacune des lettres des dossiers, soit 2. on prend la lettre adressée précédemment au destinataire et on modifie l’entête…. » mais je n’ai pas pu arriver au bout de cette phrase, il me coupe au bout de 3 mots, hurle et vocifère qu’il ne veut rien entendre car il n’a pas le temps et qu’il y a une manipe générale …. Pauvre con !<br /> <br /> Il part, je redescends dans la dépression et l’écœurement où il m’avait mise le 27. Certes la signature d’une paie ne doit pas chose facile quand on est patron et … je me mets à sa place, de le faire à une personne qu'il ne doit plus supporter comme je ne le supporte plus, alors imaginer qu’il me paye un mois complet pour 15 jours travaillés … cela a du le bouffer de l’intérieur et il explose sur ce prétexte tout comme il avait explosé le 21 décembre à propos des cartes de vœux. EPISODE PRECEDENT : Sur 170 en avait été commandées et j’avais fait toutes les adresses et le texte à insérer en format paysage et en format portrait en attendant de savoir comment ces cartes s’ouvraient … Ce jour là il les ramènent et me fait un caca nerveux car je n’avais pas coupé au cutter les textes … m’avait reproché la veille de ne pas voir claire car l’impression d’un brouillon s’était faite de travers à cause d’une feuille mal passée dans l’imprimante. Là j’ai explosé en lui demandant d’arrêter de trouver à redire à tout et l’invite à ne plus me faire sans cesse de remontrances verbales mais à me faire part par écrit de ce qu’il me reproche ! (généralement : une agrafe non d’équerre avec la lettre, un stylo qui écrit plus épais qu’il n’écrivait la veille etc….) <br /> <br /> La dessus il rentre comme une furie dans mon bureau, me pousse et appui sur mon bras en disant : « Où avez-vous été élevée ? c’est MOI ici qui a le droit de hausser le ton ! le patron ici c’est MOI », sur ce, la tension n’étant toujours pas retombée en ce qui me concerne, je réitère en disant « oui je sais, c’est VOUS le patron, moi je ne suis qu’une grosse merde », il crie « personne n’est jamais sorti de mon bureau en claquant la porte, allez zou ! … dans mon bureau » je réponds « Quoi ??? allez zou, vous me dites allez zou, Vous êtes le patron, mais JE ne suis pas un chien !, il n’y a pas d’allez zou avec moi », il semble se rendre compte que toutes les portes de l’étage sont ouvertes et que tout le monde a du entendre, il me dit plus calmement de retourner dans son bureau ou il recommence à m’expliquer pour la 3ème fois, que j’aurai pu demander à la personne qui signifie les actes au palais de m’en faire rapporter un exemplaire pour pourvoir savoir quel format convenait ». J’écoute encore, et ne sais quoi répondre quand il me demande, pourquoi n’y avez vous pas pensé. Je lui répond calmement aussi que je ne sais pas pourquoi je n’y avais pas pensé, j’y aurais pensé, je l’aurais fait. Mais il me demande encore une fois : « pourquoi n’y avez vous pas pensé », même réponse de ma part, et ce encore 3 fois. Enfin après un quart d’heure resté sur cette question. Il me dit, je voulais les envoyer toutes aujourd’hui (il était 11H30), je lui dis qu’à cela ne tienne j’en ai pour un quart d’heure à les couper, à 13 heures 30, elles seront sur votre bureau. Il me répond : oui mais je voulais les envoyer ce matin !. 170 cartes de vœux où sur chacune d’elles il marque un petit mot, je veux bien moi, c’est LUI le patron. A 13 heures elles étaient sur son bureau, mais il me dit : je les ferai la semaine prochaine.<br /> <br /> Je me dis que je ne m’en sortirai pas tant que tous ces reproches débiles ne seront pas faits par écrit. <br /> <br /> Je me sens nettement redescendre dans la déprime disais-je et hier 1er février nouvel incident : Il m’appelle dans son bureau. J’entre il a un brouillon à la main qu’il vient de me dicter et qu'il devait relire : Ses yeux sont encore exorbités, il me lance « ça ne me va pas votre façon de travailler, si je prends la peine de vous dicter certaines choses, pourquoi ne les faites vous pas scrupuleusement ? » il me reproche de ne pas avoir mis en italique un mot latin. Il a raison il me l’avait dit, j’ai fait la manipulation en tapant la lettre, mais en refaisant mise en page j’ai du faire « sauter » la fonction et les italiques n’apparaissent plus … je sus bien obligée de lui répondre que je n’ai pas fait attention, le voilà reparti … avec le salaire que je vous paie (ca y est, on y revient, il ne digère toujours pas la subrogation et les cotisations payées pour le 1er trimestre)…. 2ème répétition (il y en aura 4) : que préconisez-vous ? je reste à le regarder et dit que je ne sais pas quoi lui répondre. En réalité je savais quoi lui répondre 1°) Que si j’avais écouté et retranscris scru pu leu sement ce qu’il se donnait la peine de me dicter, j’aurai déjà envoyé sa lettre à une mauvaise adresse car l’adresse dictée était fausse. Mais je ne dis rien. Je me contente d’enregistrer la cassette non effacée pour me constituer un dossier pour quand il me reprochera (par écrit cette fois) de ne pas retranscrire scru pu leu sement ce qu’il me dicte. J’en suis là. Il réitère : « que préconisez-vous ? » Je pourrais aussi lui dire que j’ai manqué d’attention car je n’ai dormi que 2 heures, j’ai passé la nuit aux urgences de l’hôpital car mon père à fait une embolie pulmonaire et qu'il est en soins intensifs (ce qui est vrai hélàs), mais je ne dis rien, je sais qu’il n’en aurai rien à faire de toute façon.<br /> <br /> Il me donne à faire des conclusions sans qu’il n’ait à corriger quoi que ce soit sur 20 pages, et il part. Il est 17 heures, moi aussi.<br /> <br /> Jeudi 2 février 2006<br /> Je n’arrive pas à récupérer de ma nuit blanche précédente, j’ai du mal à me lever. Quand BOSS arrive j’ai droit à un bonjour tout aussi tendu que les précédents. Je me force à sourire et à paraître sereine jusqu’au moment où il me fait envoyer un mail et où je commets la faute d’écrire « intervention » au lieu de « interviendra ». Il vient et me dit : « malgré la remontrance d’hier, rien ne change, c’est maladif chez vous, névrotique même » et là il a peut être bien raison, je suis effectivement malade, malade de son comportement qui me fait perdre toute quiétude et toute tranquillité psychologique tant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle, j’ai beau me répéter que sa conduite est faite pour me déstabiliser volontairement, il gagne en ce sens que je me sens bonne à rien. Pourtant, j’ai bien évité qu’il paie deux fois un montant important en vérifiant les antécédents des paiements cette semaine, conclusions et plaidoiries ont été faites sans qu’il n’y ait rien à redire. Les messages et indications aux clients ont bien été données, les suivis des délibérés ont été fait alors qu’ils étaient notés depuis plusieurs mois, si je ne faisais pas attention, j’aurais oublié aussi. Il ne voit rien de ce qui est bien, relève ou invente tout ce qui est mal. Je n'en peux plus une nouvelle fois. Je suis malade, soit ! névrotique soit ! Je vois le Psy demain. Si je ne suis plus capable de travailler et que cela vient de moi je resterais à la maison et dirai à BOSS effectivement, je ne suis pas capable de travailler, je ne viens pas.<br /> <br /> Le psy que j’ai été voir écoute mes explications et me dit : comment voulez vous que je soigne une personne quant c’est une autre qui est malade …. Oui bravo Docteur, je suis bien d’accord avec vous, mais je voulais quand même m’assurer que cela ne venait pas de moi. Non apparemment. Le psy m’explique que mon boss aurait trouvé une faille chez moi et s’en servirait à loisir pour combler un besoin de domination que son argent ne suffit plus à apporter et qu’il en estime avoir le droit du fait qu’il me paie …. Je veux bien Docteur mais que faire lorsque cela a des retentissements importants sur ma vie professionnelle, mais également ma vie privée et surtout ma santé ?<br /> <br /> La réponse du psy est on ne peut plus claire : « N’accordez pas d’importance à ce qu’il dit ni au comportement qu’il a avec vous » ! <br /> <br /> D’accord Docteur : Comment ??? Réponse : « Prenez du recul », et il régularise une ordonnance afin de me remplir moi de calmants et d’anti-dépresseurs.<br /> <br /> Fin de cette consultation. Les jours suivants au travail me feront deviner par personnes interposées (clients, confrères), que Boss va partir aux Etats-Unis prochainement. C’est la veille de son départ le 23 février que j’apprendrais de sa bouche qu’il prend l’avion le lendemain à 11 heures. Et encore une fois c'est une réflexion au sujet de ma paie qu'il va devoir me faire le 24 au lieu de la fin du mois à cause de son départ. Il faut que je m'en désole, excuser moi boss si vous ne rentrez pas avant le 1er mars ... suis navrée. C’est intéressant le dialogue que peut avoir le patron et son unique employée… Vraiment oui, le psy à raison, je ne dois être payée que pour être à sa botte, quelle est la part de considération pour mon travail dans ce comportement, et même pour « notre » travail en particulier. Au delà des principes de considérations il reste celui de poursuivre un seul et même but dans les rapports patrons/salariés, celui de faire « marcher » une entreprise le mieux possible et je n’ai pas à considérer la manière qu’il a de faire fonctionner son cabinet mais je ne pense pas que de ne pas savoir ce qui s’y passe puisse au mieux servir les clients qui y sont attachés. Comment assumer mes fonctions sans savoir de quoi la semaine, la journée est faite. Quels sont les anticipations que je pourrais faire si je ne suis pas informée des rendez-vous à venir, les démarches entreprises ?<br /> <br /> Mais il ne manquera pas un de ces jours de me reprocher mon inertie ou mon manque de motivation. Quoi faire, comment agir, réagir, continuer à confiance en soi et en son avenir dans ce cabinet et je l’espère dans un autre. Car c’est bien cela aussi qui me préoccupe, à force d’être écartée, critiquée, dévaluée, même à tort, comment vais-je pouvoir me vendre ailleurs avec au plus profond de moi ce sentiments de n’être pas à la hauteur tant le travail de sape de mon boss aura fait son effet. C’est sournois, voir même malsain ce comportement, car il n’est jamais incorrect dans ses propos, ce sont ses mots méprisants et son comportement dédaigneux qui m’atteignent.<br /> <br /> Du 23 février au 9 mars <br /> Il est parti et doit rentrer le 3 mars. Je dois lui faire parvenir par e-mail un compte rendu à heures précises : 9 h 30 (heure où je prends mon poste et 17 heures, heure à laquelle je le quitte). Je m’exécute mais dans ces échanges, je suis la seule à écrire bonjour. Mais où a t-il été élevé ce mec.<br /> <br /> Le 3 je l’attends, pas de bon cœur c’est vrai, chouette période que celle du 23 au 1er mars, si j’ai continué de prendre scrupuleusement les anti-dépresseurs j’ai pu arrêté de lyxanxia… Il m’envoie un mail à midi pour me dire qu’il ne rentre que le 6. <br /> <br /> Le 6 il arrive à 11 heures et me téléphone du bureau d’a côté pour me dire qu’il est là. Pas bonjour, rien d’autre. Je vais dans son bureau lui expliquer comment j’ai classer les affaires en cours depuis son départ. Pas de commentaires, pas de question et pour toute instruction un silence pesant sous aucun regard.<br /> <br /> Ce sera pareil le 7 et le 8 mais le 9 il est là avant moi. Malgré le fait que depuis quelques mois je n’ai pas le droit d’aller me chercher un café, accompagnée d’un avocat de l’immeuble je vais en chercher un. 2 minutes après je suis à mon poste et j’attends que Boss me donne du travail. Il arrive très tendu et me fait faire des conclusions pour une audience qui a été lors de mon arrêt de travail renvoyée à aujourd’hui. Cela aurait été sympa qu’il me tienne au courant de la date de renvoi mais bon, tout ce qui me console c’est qu’une fois les écritures terminées et le dossier de plaidoiries fait il partira avec et je ne le verrai pas. Lors de la précédente audience lorsque j’étais absente c’est ma remplaçante qui avait fait le nécessaire et je m’aperçois en reprenant son travail qu’il a été mais beaucoup beaucoup beaucoup moins pointilleux avec elle qu’avec moi. Si pour moi il me fait re-qualibrer chaque phrase pour être sur qu’il n’y ait pas deux espaces entre deux mots, je prends conscience que les coupures de phrases en bas de pages en plein paragraphe, des espacements non réguliers et changements de caractères dans un même corps de texte ne lui ont pas été reprochés ! bizarre moi il me fait tout refaire et quand il n’y a rien dans le corps des textes il me fait, du 4 au 22 février, descendre et remonter les entêtes et descendre les pieds de page (qui avaient été depuis 6 ans à la même place !) . La dernière trouvaille aujourd’hui est de me faire faire le dossier de plaidoirie sur la bases de conclusions du jour en voulant garder la numérotation des cotes des anciennes conclusions pas simple quand on a tout modifié ! Je lui fais remarquer qu’il serait plus simple de ressortir l’ensemble de la plaidoirie plutôt que de jouer au jeu des 7 erreurs mais il me répond d’un air méprisant : c’est pas vous qui plaidez j’ai mis du stabilo, je veux pas tout refaire ! et il me réclame 6 jeux et vite …. Oui vite, sauf qu’il a fait livrer un nouveau photocopieur mais que dans son immense générosité il en un pris un sans trieuse ni agrafeuse alors il faut qu’il attente que je dispense dans l’ordre les 26 pages de 6 jeux, il n’est pas content, mais … il n’est jamais content.<br /> <br /> 10 mars 2006 <br /> <br /> C’est dingue comme il est stressé, quand j’arrive (10 minutes avant l’heure) boss est déjà là. Enfermé dans un mutisme, la mine guindée, les mâchoires serrées comme s’il avalait déjà sa colère, laquelle ???? <br /> <br /> Je m’installe et monte me chercher mon café. 2 minutes après il me donne un mémoire à déposer cet aprem. Il me le donne en plusieurs cassettes, je comprends qu’il ne faut pas perdre de temps. Je m’applique puisqu’il me reproche sans cesse de ne pas faire attention je relis scrupuleusement et je sens que cela l’exaspère. Il débarque sans cesse dans mon bureau pour voir où j’en suis et ne peux s’empêcher de faire une réflexion en lisant sur l’écran par dessus mon épaule : « vous en êtes au début de la 2ème cassette ». En réalité ce qu’il m’a dit être le début est la dernière phrase …..Je rembobine et passe à la dernière. Il relit le tout et apporte des corrections uniquement en ce qui concerne ses tournures de phrases à l’exception d’une seule rectification en l’occurrence il a rayé le « e » de sursEoir. Je suis sure que surseoir prend un e, et malgré le fait que des avocats sont en discussion à côté de son bureau, j’interpelle boss et lui demande s’il est sur que surseoir n’a pas de e. Il me dit oui, il me demande de vérifier dans le dico, je dis que je l’ai déjà fait. …. No comment. MAIS, cela n’a pas du lui plaire. Une heure après il me fait reprendre des rectifications souhaitées par le client et me dit : « Comme d’habitude vous ne tenez pas compte des corrections que je vous demande de faire » il s’agirait du mot déni. Aussitôt je cherche le feuillet qu’il avait corrigé, il me lance : « pas la peine de chercher, si vous ne me croyez pas, ne me croyez pas » ! J’abandonne mes recherches puisqu’il faut avancer vite, mais je suis sure qu’aucune correction n’avait été faite sur ce mot… En attendant de vérifier, j’encaisse ce qu’il m’a envoyé dans les dents. Pendant qu’il signe deux courriers je retrouve ses corrections et lui dis : vous n’aviez pas corrigé « déni ». Il me dit c’est pas l’important …. Je ne réponds rien, puis il m’appelle en furie, la phrase qu’il m’a demandé de modifier sur indication du client alors qu’il était à côté de moi ne convient pas. Il m’appelle dans son bureau et explose. « ….. dont appel qu’il ne sera …. « dont appel qu’il ne sera », il hurle alors ça vous paraît français ça ? il me regarde ? Je ne bronche pas, il re-hurle : « dont appel ….. » C’est une nouvelle langue », j’en ai marre de ce dossier etc… Il prend les feuilles et les déchire, je lui dis j’aurai pu ne refaire que cette page puis je tourne les talons pour aller rectifier il crie « attendez » je me remets à côté de lui, il me regarde avec méchanceté, c’est fou ce qu’il y a dans son regard, s’il pouvait m’écraser j’ai l’impression que cela le calmerait. Je lui dis : j’allais rectifier, il répond toujours en hurlant : « non vous présumez de vos capacités, vous rectifierez tout en une seule fois !) J’attends donc les autres rectifications, là il me dit (toujours hurlant, tremblant, les narines ouvertes, les veines de son visage prêtes à exploser : « Vous savez quoi, vous allez retourner dans votre bureau en attendant que je vous apporte toutes les modifications ». Je me rappelle ce que le psy m’a dit mercredi –ne pas prêter d’importance ni à ce qu’il dit ni à son comportement– alors je prends un air « dégagé » et m’en vais à mon bureau.<br /> <br /> Il m’appelle deux minutes après et me fait rectifier uniquement le « dont appel qu’il ne sera … » en "dont il ne sera …. » effectivement de quoi se mettre dans une telle rage. Je ressors l’ensemble du document et lui apporte. 2 minutes après il me rappelle, enlève la 1ère page des 3 jeux et me dit « il faut refaire la 1ère page », je lui demande pourquoi ? il me dit et bien regardez, vous ne voyez pas ? (non je suis là plantée devant cette 1ère page) je ne vois pas … il me dit d’un ton toujours aussi méprisant : « c’est vrai que moi j’ai fait polytechnique pour voir ce que vous ne voyez pas ? , faites la correction lorsque vous aurez trouvé ! » ( sans blague je scrute cette page et je ne vois rien sur les 10 lignes qui la composent … puis hourra je trouve, le 1. est décalé par rapport au 2.) Je lui dis c’est le 1., il répond sèchement OUI !<br /> <br /> Je ressors la première page, il sort de son bureau et s’en va en croisant un confrère qui lui dit joyeusement ça va ??? Boss répond tout gentiment : oui oui de manière à être en paix avec ma conscience ! <br /> <br /> SOS j’ai besoin d’un interprète là !<br /> <br /> Comment analyser son comportement d’aujourd’hui ? Je pense que le fait que cette tension toute la semaine depuis son retour, le fait que nous n’échangions pas 3 mots et encore de façon très froide le fait que je ne bronche pas et que je lui ai donné l’impression que cela ne m’atteignait pas le fait craquer, d'autant plus que je me suis efforcée cette semaine de respecter scrupuleusement la manière dont il me reproche de ne pas travailler. Effectivement malgré son insistance à vouloir le travail qu'il me donne dès que j'ai fini (pour après me reprocher de ne pas relire) je relis, il a du attendre. De ce fait il n'a pas pu me faire de reproches mise à part une coquille. Le fait qu'il est corrigé une faute qui n'existait pas et que je le lui ai dit contrairement à d'habitude où je la bouche partant du principe 1. le chef a toujours raison et 2. si le chef n'apas raison l'article 1. rentre immédiatement en vigueur. Oui j'ai fait attention, me suis posée des questions sur ses "corrections" qui en fait lui a fait comprendre qu'elles n'avaient pas lieu d'être qu'il a été forcé pour encore une fois me faire comprendre qu'on ne discute pas, de me faire un caca nerveux pour une coquille. Oui, je crois que maintenant, vu mon attitude, c’est lui qui commence à craquer.<br /> <br /> 13.03.06.<br /> <br /> Le chemin vers le bureau ce lundi a été pénible tant a été éprouvant un week-end bercé de larmes et de découragement face à l’ambiance professionnelle de la semaine passée. Evidemment comme dit le psy : il faut accorder à mon travail le temps que j’y passe et là, je dois reconnaître que ma profession a encore une fois largement débordée sur mes occupations privées. Les mots réconfortants de Sandrine m’ont toute fois énormément aidée à sécher mes yeux dimanche après-midi. Mais l’angoisse est revenu dans la soirée.<br /> <br /> Je ne m’attendais pas à ce que Boss soit là ce matin je savais qu’il avait un rendez-vous extérieur à 9 heures, mais compte tenu de deux audiences de l’après-midi je pensais le voir arriver en fin de matinée. Tout ce que j’ai vu apparaître c’est un mail m’informant qu’il venait au cabinet pour une réunion de 14 à 15 heures. Quand il est arrivé à 14 heures il m’a appelée de son bureau et lorsque j’ai dit que je venais il m’a précisé que ce n’était pas la peine (ça fait tj plaisir !) mais je m’en fou. Il entre dans mon bureau et me demande un dossier X qu’il doit plaider en fin d’après-midi …. Le doute s’installe dans mon esprit puisque c’est un dossier Y qu’il doit plaider. Il me dit « ah non je me trompe c’est le dossier Y » (Je pense tout bas, il ne sait même pas ce qu’il plaide) J’en profite pour lui demander s’il a bien le dossier Z qui vient pour être plaider à 15 h30 ? Là Boss me répond mais non c’est après demain … Je me permets d’insister en lui disant que j’ai noté cette audience pour aujourd’hui et vérifie sur l’agenda et dans le dossier. Il me répond et bien c’est une cata, je me suis trompé de jour. Heureusement de mon côté durant son absence j’avais déjà préparé le dossier de plaidoiries. Bien sûr il ne fera aucun commentaire sur le fait que je lui ai sauvé le coup ! Moi qui, selon ses reproches véhéments de vendredi, présumais de mes capacités … C’est curieux pour un homme tel que lui, avec toute l’intelligence qu’il a de plus par rapport au commun des brillants, qu’il ne se rende pas compte que de suivre les audiences est sans commune mesure bien plus important que de mal aligner deux paragraphes dans le corps d’un texte !<br /> <br /> 14 avril 2006<br /> <br /> J’ai négligé la rédaction depuis le 13 mars. Nous sommes le 14 avril. Que s’est-il passé ? et bien voilà :<br /> <br /> Les jours qui ont suivis le 13 mars l’ambiance par téléphone puisqu’il était en déplacement aux USA, n’était pas spécialement mauvaise, mais pas assez bonne pour aborder de vives voix avec boss mes congés restant à prendre. Je me suis donc décidé à lui envoyer une lettre pour sollicité –A SON CHOIX– une semaine durant le mois d’avril. Comme d’habitude il ne m’a pas donné de réponse de suite, mais bon, le principal est qu’il m’ait adressé un e-mail m’autorisant à prendre celle du 17 avril. Soit. Merci.<br /> <br /> Heureusement que j’ai sollicité ces vacances, je pense que j’aurai eu une fin de non-recevoir si je l’avais fait après car, j’ai eu la grippe et j’ai été arrêtée 3 jours. <br /> <br /> En fait j’ai eu des scrupules à me soigner, et là je m’aperçois que ce mec, malgré mon expérience et mon âge, m’a complètement perturbée au point que je n’ai plus un comportement cohérent.<br /> <br /> Lorsqu’il était aux USA du 15 au 20 mars, il a bien entendu que j’étais aphone, je lui ai dit que j’avais de la fièvre il m’a proposé de rentrer plus tôt, ce que j’ai refusé puisqu’on était vendredi et que j’avais le week-end devant moi pour me soigner. Le lundi, je n’étais toujours pas mieux, bien au contraire, compte tenu de la grève annoncée (CPE) je lui ai demandé si je pouvais prendre mon mardi comme journée sans solde. Il m’a dit oui, sauf que, le mardi j’ai du re-faire venir le médecin car cela n’allait pas du tout, et là, arrêt de travail jusqu’au vendredi inclus. <br /> <br /> Au lieu de l’appeler et de lui dire ce qui aurait été une façon normale d’agir, j’ai préféré ne pas envoyer mon arrêt, me bourrer de médicaments pour me rendre à mon travail le mercredi matin pour lui remettre en main propre mon arrêt et faire les chèques de cotisations qu’il y avait à faire et là, réflexion : soit vous êtes malade, soit c’est un arrêt de complaisance …. Prend ça dans la tronche. Je lui ai expliqué, chuchoté vu mon état que comme on ne s’était pas vu depuis 10 jours compte tenu de son déplacement, je faisais cet effort par conscience professionnelle, mais il n’a dit qu’il n’y avait aucune urgence hormis les chèques qu’il pouvait faire lui-même et m’a renvoyée chez moi.<br /> <br /> Je n’ai pas eu de réflexion désobligeante le lundi de reprise, je n’étais pas guérie lorsque je suis revenue. Le travail m’a été pénible à plusieurs titres, des à-coups de travail, avec des heures entières à ne rien faire et des heures entières à faire le travail de deux journées, entières aussi, avec des maux de têtes incessants de jours comme de nuits et l’information que ma mère avait une leucémie.<br /> <br /> De ce fait, ses états d’âmes à lui et l’écriture du blog s’en sont trouvés très largement relégués loin derrière mes préoccupations psychiques et mes possibilités physiques et c’est dans ces conditions que durant ces derniers jours j’attendais avec impatience cette semaine de vacances.<br /> <br /> Il n’y a eu aucun heurt et pour cause, Boss semblait avoir bien préparé sa vengeance. Ce matin, dernier jour de travail avant les vacances, j’arrive au boulot, (Boss m’avait dit qu’il donnait un cours ce matin) j’ouvre son bureau pour y porter le courrier et démarrer son ordinateur et au beau milieu de son bureau immaculé, un post-it fluo où y étaient inscrits le nom de la personne qui s’occupe de ma paie, ma date d’entrée dans le cabinet ainsi que les indemnités à me payer en cas de licenciement… , préavis etc…<br /> <br /> Que croit-il se con, que cela va me gâcher mes vacances. Oui il le croit car je suis sûre qu’il l’a fait dans ce but. <br /> <br /> Et bien non, cela ne me gâche rien du tout. Au contraire, j’espère qu’il va se décider à prendre cette initiative plutôt qu’à continuer à me pourrir la vie pour obtenir que je parte de moi-même.<br /> <br /> Renseignements pris auprès d’un avocat de mon étage, celui-ci m’a conseillé de réagir pour me constituer un dossier et de lui envoyer un courrier lui indiquant que j’avais lu le post-it et lui demander quelles étaient ses intentions. D’après lui, d’un point de vue tactique cela empêcherait boss de recourir à un éventuel licenciement pour faute. La lettre est faite mais je ne l’ai pas envoyée pour la simple raison que si je lui envoie je vais cogiter toutes les vacances en anticipant sa réaction et appréhender le retour. Basta ! mes vacances il ne les gâchera pas, j’en ai trop besoin en ce moment.<br /> <br /> Alors pour me « couvrir » j’ai scanné ce document et me le suis envoyé par e-mail. Ainsi, il y aura bien la preuve, si besoin en était, soit que boss a l’idée de me licencier (ce qui serait une bonne chose) soit qu’il continue à me harceler, car s’il ne me convoque pas la semaine de ma reprise, ce post-it sur son bureau, la veille de mon départ en vacances constitue bien encore un moyen de me harceler.<br /> <br /> Je verrai bien dans une semaine s’il me convoque pour un licenciement et quel en sera le motif. Mais je parierais fort qu’il n’y aura rien de tel, et que cet agissement fait partie de ses manœuvres pour éprouver des nerfs déjà à rude épreuve.<br /> <br /> Lundi 24 au mercredi 26<br /> Lorsque j’arrive Boss n’est pas là. Il m’appellera de son bureau 1 heure après son arrivée. Je lui lance un bonjour sur le ton le plus aimable et avec le sourire avec ça, il me demande si j’ai passé de bonnes vacances, je lui réponds que oui. En réalité je n’ai pensé qu’à ses manœuvres pour me les gâcher durant cette semaine. J’ai passé 3 jours en Bretagne complètement retournée. Les autres jours m’ont servi à passer examens, radios, pour me débarrasser de ce virus qui ne me quitte pas depuis 2 mois.<br /> <br /> Je parle des différents courriers reçus et prends les instructions de travail qu’il me donne.<br /> <br /> RAS durant la matinée et même la journée. Pratiquement rien à faire, à taper ni à classer. Ce sera pareil pour le mardi. Aucun commentaire sur le post-it, ni sur quoi que ce soit d’autre.<br /> <br /> Mercredi matin, arrivée la première j’ouvre mes e-mails et vois que son fils lui a écrit ceci : « Salut papa, Je voulais te dire ………… En tout cas c'est génial d'avoir ce portable, je suis ravi.. Merci le cabinet MACHIN »<br /> <br /> Là je réalise que les cartons que je me suis coltinés à porter en toussant comme une tuba, était en fait un portable pour son fils et qu’il était payé par le cabinet ! mais étant donné que jamais en 5 ans Boss n’a réactualisé mon salaire (je ne parle pas d’augmentation je parle simplement de réajuster mon salaire pour qu’il soit égal à celui négocié à mon embauche) car il diminue du fait des hausses de cotisations sociales, soit 300 € par an …. Son fils pouvait carrément me remercier personnellement ! Boss fait ce qu’il veut, achète ce qu’il veut à qui il veut, c’est le patron mais j’aimerais autant ne pas le savoir.<br /> <br /> Ca me met dans un état de nerfs. Décidément tout est fait pour me faire partir en claquant la porte.<br /> <br /> Surtout : prendre sur moi à son arrivée, surtout résister et paraître calme, sereine, heureuse, disponible.
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